À Marseille, la reprise du pouvoir par Roberto De Zerbi s’accompagne de décisions fermes. Et certains dossiers sensibles sont désormais traités sans états d’âme. Parmi eux, celui d’un joueur que Mehdi Benatia appréciait tout particulièrement. Malgré cette affection, la direction phocéenne semble désormais prête à acter son départ pour un montant bien en dessous des attentes initiales. Une page est en passe de se tourner du côté du Vélodrome.
Getty Images SportL’OM ne veut plus d’Azzedine Ounahi
Arrivé à Marseille dans la foulée d’une Coupe du Monde 2022 réussie avec le Maroc, Azzedine Ounahi incarnait alors une recrue d’avenir. Poussé vers l’OM par Mehdi Benatia, qui suivait alors de près ses intérêts, le milieu de terrain suscitait de grandes attentes. Mais malgré quelques éclairs prometteurs, Ounahi n’a jamais réussi à s’imposer avec régularité dans l’entrejeu olympien.
La saison dernière, il avait été prêté au Panathinaïkos dans l’espoir de retrouver du temps de jeu et de la confiance. Mais le club grec, s’il a apprécié ses services, n’a pas l’intention de lever une option d’achat ou de faire une offre ferme. L’OM, qui espérait initialement récupérer 11 millions d’euros, doit donc revoir ses ambitions à la baisse. Selon les informations rapportées par Foot.01, la direction olympienne serait prête à écouter des offres aux alentours des 8 millions d’euros pour Azzedine Ounahi qui ne manque pas d’ailleurs pas de prétendants.
Getty Images SportTrois clubs espagnols sur les rangs pour Ounahi
D’après la presse andalouse, plusieurs clubs espagnols ont récemment manifesté leur intérêt pour Azzedine Ounahi. Le FC Séville, Levante et Alavés sont les trois formations en lice pour attirer l’ancien joueur du SCO d’Angers. La presse ibérique confirme que des discussions exploratoires ont débuté, même si aucune offre concrète n’a encore été formulée à l’OM.
Pablo Longoria, désireux de mener un mercato efficace et rapide, s’est fixé un délai de trois semaines pour boucler le dossier. L’objectif est clair : éviter un nouveau prêt et injecter rapidement des liquidités dans les finances du club. À ce stade, la solution espagnole semble la plus sérieuse, mais le dossier reste ouvert.