Malgré tout, Amorim a suivi la ligne du parti, soutenant, à contrecœur, ces voyages motivés par l'appât du gain. « Nous devons le faire », a-t-il déclaré vendredi dernier. « Nous savions qu'en ratant la qualification européenne, nous aurions beaucoup de choses à faire. Nous avons nos fans, nous avons le budget, nous devons compenser. Donc, nous devons le faire. Et nous le ferons ».
L'ère Amorim à Manchester United est la période la moins réussie du club depuis un demi-siècle, mais aussi un moment inédit où chaque centime compte. Cependant, ce voyage n'est pas anodin et s'inscrit dans une stratégie bien plus large. En choisissant l'Arabie Saoudite, United devient un acteur, volontaire ou non, du "sportswashing" mené par le royaume. Le pays investit massivement dans le sport pour renforcer son image à l'international et détourner l'attention des polémiques sur les droits de l'homme. Un contexte qui rend la démarche encore plus discutable.








