Cette page contient des liens d'affiliation. Lorsque vous effectuez un achat par le biais des liens fournis, nous pouvons percevoir une commission.
FBL-FRA-LIGUE1-MONACO-LYONAFP

Ligue 1, les nouveaux chiffres inquiétants de l'OL

Derrière le retour en forme sportive de l’Olympique Lyonnais se cache une réalité financière bien plus préoccupante. En dépit d’une présence en Ligue Europa, les revenus de l’OL ont brutalement chuté. Des ventes stratégiques et des rentrées d’argent moindres creusent un trou budgétaire inquiétant. L’heure est à l’austérité du côté de John Textor, dont la gestion est scrutée avec une attention croissante. Une spirale qui pourrait rapidement impacter les ambitions du club sur le marché des transferts.

  • FBL-FRA-CUP-LYON-PSGAFP

    John Textor face à une crise de revenus

    La publication récente des résultats financiers d’Eagle Football Group a mis en lumière la profondeur des difficultés économiques de l’Olympique Lyonnais. Alors que John Textor est souvent critiqué pour ses choix de gestion, c’est aujourd’hui l’insuffisance des recettes qui frappe le club de plein fouet. En dépit d’un quart de finale européen contre Manchester United, la Ligue Europa n’a pas permis de combler les attentes financières.

    Sur la saison 2024-2025, le chiffre d’affaires de l’OL a connu une chute spectaculaire de 28 %, passant de 248,8 millions d’euros à 178,7 millions, selon les chiffres relayés dans les rapports d’Eagle. Une baisse de 70 millions d’euros qui reflète une réalité : même un bon parcours en C3 ne compense pas l’absence de Ligue des champions. Pour John Textor, la conclusion est claire : les revenus structurels du club ne suivent plus.

  • Publicité
  • FBL-FRA-LIGUE1-MONACO-LYONAFP

    Des actifs cédés et des pertes stratégiques pour l’OL

    Plusieurs décisions récentes ont également contribué à affaiblir les finances lyonnaises selon les informations du site Sportune. La vente de la section féminine à Michelle Kang a certes injecté des liquidités dans le groupe, mais a privé l’OL masculin des revenus liés à l’exploitation de la marque féminine. Un manque à gagner non négligeable, notamment sur les droits de licence, qui pèse désormais sur les lignes budgétaires du club.

    Autre source de perte : la cession de la LDLC Arena à Jean-Michel Aulas, un actif qui ne génère plus aucun revenu pour l’institution. Enfin, sur le volet transferts, l’exercice actuel ne bénéficie pas des ventes exceptionnelles de Bradley Barcola et Castello Lukeba, qui avaient rapporté à eux deux plus de 70 millions d’euros un an plus tôt. Pour John Textor, ces constats financiers posent la question de la viabilité du modèle actuel à court terme.