La trêve internationale de septembre n’a pas tardé à frapper encore une fois. Le fameux virus FIFA, redouté par tous les entraîneurs de Ligue 1, a touché de plein fouet l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille. Après les forfaits déjà enregistrés au Paris Saint-Germain avec Ousmane Dembélé et Désiré Doué, deux autres stars du championnat sont désormais concernés.
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Getty Images SportMoussa Niakhaté blessé, un coup dur pour l’OL
Le virus FIFA a frappé le camp lyonnais vendredi soir. Aligné avec le Sénégal face au Soudan (2-0), Moussa Niakhaté a dû quitter ses partenaires dès l’heure de jeu, victime d’une douleur au genou droit. Associé à Kalidou Koulibaly au coup d’envoi, il avait pourtant bien démarré son match. Mais les nouvelles se sont rapidement assombries.
« L’IRM faite ce jour a révélé que le joueur n’est pas apte à poursuivre le rassemblement », a communiqué samedi la Fédération sénégalaise. Résultat : le défenseur est forfait pour le choc de mardi contre la RD Congo, et son retour en club reste incertain. Pour Paulo Fonseca, qui avait fait de Niakhaté une pièce maîtresse de son système depuis le début de saison, l’absence pourrait peser lourd.
AFPTimothy Weah fait peur à l’OM
À l’OM aussi, le virus FIFA a semé le doute. Titulaire avec les États-Unis lors d’un amical face à la Corée du Sud (0-2), Timothy Weah a dû sortir prématurément en seconde période. Selon l’agence AP, cité par RMC Sport, l’ailier marseillais a ressenti une gêne à l’ischio-jambier.
Interrogé après la rencontre, son sélectionneur Mauricio Pochettino, cité par The Athletic, s’est voulu rassurant : « Timothy Weah n’aurait toutefois rien de grave. Il aurait simplement souffert de crampes. » Une déclaration qui apaise les craintes, mais n’éteint pas totalement l’inquiétude à Marseille.
AFPUn calendrier toujours plus contesté
Ces blessures en série, du PSG à l’OL en passant par l’OM, illustrent encore une fois l’impact du virus FIFA sur la Ligue 1. Entre compétitions nationales et internationales, les joueurs enchaînent sans répit, exposant leur corps à des risques croissants. Pour les clubs français, chaque trêve devient un moment de crainte plus que de repos. Et la saison, encore longue, pourrait réserver d’autres mauvaises surprises.