Yann Bodiger TFC PSG Ligue 1 23092016Getty

Les remontées de classement les plus impressionnantes en Ligue 1

Neuf points ! C'est ce qui sépare actuellement l'OM de l'OL, l'occupant de la 3e place au classement de Ligue 1. Même s'il reste encore 15 journées à disputer, les Phocéens ont de quoi être découragés par rapport à leurs chances de finir sur le podium. Pourtant, celles-ci sont loin d'être nulles si l'on se réfère à l'histoire de ce championnat et aux nombreux exemples de remontées au classement durant les secondes parties de la saison. Et il y en a eu à foison ne serait-ce que durant les 30 dernières années.

Ci-dessous, on vous énumère ces nombreuses équipes qui ont terminé le championnat nettement mieux qu'ils ne l'ont commencé, empilant les bons résultats comme des perles et sautant de très nombreuses places au tableau général. Parfois, c'était suffisant pour atteindre l'objectif fixé, parfois non, mais le constante c'est que c'est resté gravé dans les mémoires et dans l'esprit des observateurs.

  • Auxerre 1996Getty

    Auxerre (1995/1996)

    En 1996, l'AJ Auxerre réussit l'incroyable exploit de signer un doublé sur la scène nationale. Sous la direction de Guy Roux, le club icaunais réalise donc la meilleure campagne de son histoire. Pourtant à mi-parcours, ils étaient très peu à parier sur ce dénouement. Y compris parmi les Ajaïstes. Juste avant la trêve, l'équipe concède le nul à Lens et se retrouve à dix points du leader parisien. Un écart qui va donc progressivement s'évaporer comme la neige fond au soleil. Renforcés par l'arrivée de Laurent Blanc et profitant du fait que Paris court plusieurs lièvres à la fois, l'AJA parvient finalement à coiffer tout le monde au poteau et conquérir son premier et unique titre de champion.
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  • Jean-Claude Suaudeau

    Nantes (1996/1997)

    En 1997, le FC Nantes attaque la saison à l'envers. Lors des dix premières journées, les Canaris n'enregistrent aucun succès. S'en suit alors une remontée au classement spectaculaire où la bande à Suaudeau enchaine 31 matches sans le moindre faux-pas. Cela leur permet de passer de la 18e à la 2e place. Avant l'ultime levée, Gourvennec et ses coéquipiers sont en passe d'assurer une présence en Ligue des Champions. Il leur suffit pour cela d'éviter la défaite face à Monaco, déjà assuré du titre du champion. Ce fut trop leur demander puisqu'ils s'inclinent finalement 1-2. C'est sur cette défaite-là que Suaudeau dit adieu à son club de toujours et à la carrière du coach.
  • Edmilson Ludovic Giuly Monaco Ligue 1 2003/04Getty

    Olympique Lyonnais (2003/04)

    En 2004, l'AS Monaco de Didier Deschamps attaque la deuxième partie de saison avec beaucoup d'appétit. Le club princier franchit les tours en C1 les uns après les autres, et en championnat il se montre supérieur à tous ses opposants. Après avoir notamment corrigé l'OL 3-0, les Monégasques comptent même dix points d'avance sur les Gones au soir de la 20e journée. Mais, ce n'était pas suffisant pour s'adjuger le titre. Au coeur du printemps, Giuly et ses coéquipiers lâchent prise et laissent Lyon revenir à leur hauteur en très peu de temps. Les Rhodaniens passent devant à la 30e levée et plus personne ne les revoit alors.
  • Johan Elmander ToulouseGetty Images

    Toulouse (2006/07)

    A mi-parcours, lors de l'exercice 2006/07 de la Ligue 1 personne ne mise un kopeck sur Toulouse pour finir dans le trio de tête. Les Violets partent pour les fêtes de fin d'année, avec les joues rougies suite à une claque monumentale concédée sur le terrain de Nantes. Le TFC est alors 10e au classement. Au retour des vacances, cette équipe est pourtant transfigurée. Elle multiplie les bons résultats et se retrouve 5e avant la dernière journée. Pour cet ultime acte, la bande à Elie Baup défie son voisin de Bordeaux. Grâce à un triplé du Suédois Johan Elmander, elle l'emporte 3-1. En même temps, Lens (3e) et Rennes (4e) trébuchent et cela permet aux Toulousains d'assurer la toute première qualification de leur histoire en Ligue des Champions.
  • Lille OSC 2010/11Getty Images

    Lille (2009/2010)

    Le LOSC s'offre six succès lors des huit dernières journées. Un rythme de champion qui aurait dû permettre aux Dogues de finir sur le podium. Or, ces derniers calent au plus mauvais moment. Lors de la dernière levée, les hommes de Rudi Garcia s'inclinent sur la pelouse de Lorient. Une défaite lourde de conséquence puisqu'elle les prive d'un accessit pour la Ligue des Champions. Ça ne sera que partie remise puisque l'année d'après les Nordistes sont champions. Mais cet épisode reste dur à avaler pour tous les fans de l'équipe.
  • Roy Contout Sochaux Toulouse Ligue 1 04122014Gettyimages

    Sochaux (2013/14)

    En 2013/14, Sochaux dispute sa 66e et dernière saison parmi l'élite. Le club doubiste chute à l'étage inférieur, après avoir pourtant bien cru pouvoir s'en sortir. Entre octobre et le mois de mai, les LIonceaux entreprennent une fulgurante ascension sous la coupe de leur nouveau coach Hervé Renard. Sur la phase retour de la Ligue 1, ils terminent même septième. Mais le salut leur échappe. Ils perdent le match qu'ils ne devaient perdre, celui de la dernière journée face à leur concurrent pour le maintien, Evian TG. Un bien triste scénario final.
  • Yann Bodiger Toulouse 23092016Getty

    Toulouse (2015/16)

    Quand le 2 mars 2016, Pascal Dupraz remplace Dominique Arribagé au poste d'entraineur de Toulouse, les Violets accusent un retard de dix points sur le premier non réléguable. Le maintien parmi l'élite ressemble à une mission impossible pour l'équipe du Sud-Ouest. Et pourtant, celle-ci arrive à déjouer tous les pronostics et à finir hors de la zone rouge. Le tout au prix de cinq victoires lors des 10 dernières journées, dont la dernière renversante contre Angers. Yann Bodiger a marqué le but synonyme de survie à la 80e minute de jeu.
  • Mathieu Debuchy Saint-Etienne Angers Ligue 1 04112018Getty

    Saint-Etienne (2017/18)

    L'AS Saint-Etienne n'en menait pas large après la fin de la phase aller du championnat en 2017/18. Les Verts étaient 16e au classement et affichaient une dynamique des plus inquiétantes. Un parcours calamiteux sur la première de l'exercice qui conduit la direction à changer deux fois de coach. Julien Sablé remplace Oscar Garcia, avant de laisser la place à Jean-Louis Gasset. Les Stéphanois se redressent admirablement durant la 2e partie de la saison. Avec l'apport de quelques joueurs d'expérience (M'Vila, Debuchy), ils réalisent une belle remontée pour finir à la 7e place, aux portes de l'Europe.
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