Depuis son arrivée fracassante au Paris Saint-Germain en janvier, Khvicha Kvaratskhelia prend progressivement ses marques et s'intègre à l'équipe championne de France. Pourtant, loin des projecteurs des stades, c’est une particularité culturelle inattendue qui a marqué le Géorgien. Une routine du quotidien, anodine pour les Français, mais qui a bouleversé ses repères.
AFP"Les Français font ça ?!" : La réaction hilarante de Kvaratskhelia face à une habitude locale !
Getty Images Sport« En Géorgie, c’est très différent ! »
C’est via Davitashvili, son ami proche et attaquant de Saint-Étienne, que Kvaratskhelia a découvert cette singularité : la fermeture des magasins dès 22 heures. « En France, même en province, les horaires sont stricts. Les commerces ferment tôt, parfois même pendant la pause déjeuner. Ça l’a surpris ! », confie Davitashvili dans un entretien au Parisien, amusé. Pour le Géorgien, habitué aux nuits animées de Tbilissi où les enseignes restent ouvertes jusqu’à l’aube, cette règle a nécessité un temps d’adaptation. « Il a mis quatre ou cinq jours à s’y faire », ajoute son compatriote.
AFPIntégration express et célébration inspirée
Arrivé pour 70 millions d’euros, Kvaratskhelia affiche déjà 2 buts et 4 passes décisives en sept semaines. Son intégration dépasse les attentes, malgré les défis : langue complexe, championnat exigeant et pression du numéro 7 laissé par Mbappé. « Tout se met en place, assure-t-il. Ma famille arrive bientôt. » Sur le terrain, il marque les esprits avec sa célébration de but inspirée de Stephen Curry, mimant le sommeil en hommage au meneur des Golden State Warriors.
AFPUn profil « Enrique-compatible »
Luis Enrique a, en tous les cas, salué son adaptation : « On respecte ses qualités tout en lui laissant le temps de s’intégrer. » Fan de jeu collectif, Kvaratskhelia apprécie l’équilibre parisien, loin du système centré sur lui à Naples. « À Paris, les responsabilités sont partagées », souligne-t-il.
AFPObjectif Ligue des champions
Alors que le PSG affronte Liverpool en huitièmes de finale, le Géorgien veut briller. « C’est un amoureux du football, toujours prêt à se battre », glisse son entourage. Reste à maîtriser les dernières subtilités hexagonales… comme les courses après 22h !

