Les 5 enseignements de la victoire de l'OM contre Excelsior

Le premier enseignement majeur porte son nom : Mason Greenwood. Annoncé sur le départ par certaines rumeurs, l'ailier anglais a répondu de la meilleure des manières sur le terrain. Auteur d'un triplé en une seule mi-temps, il a été le principal artisan de la victoire marseillaise. Au-delà des buts, c'est son implication qui a marqué les esprits. Il a été à l'origine de plusieurs situations dangereuses par son pressing et a affiché une belle complicité avec ses partenaires d'attaque. Son deuxième but, une chevauchée solitaire partie du milieu de terrain, témoigne d'une confiance et d'une forme physique déjà bien présentes. Cette prestation est un message fort envoyé par le joueur : il est bien présent, et prêt à être le leader offensif de l'OM cette saison.

Ce premier match était l'occasion d'observer les nouvelles têtes, et Roberto De Zerbi n'a pas attendu pour les lancer dans le bain. Le premier à se distinguer a été l'Argentin Facundo Medina. Aligné en défense centrale, il a montré beaucoup de caractère. Après avoir touché le poteau sur une première tentative, il a ouvert le score de la tête sur un corner, prouvant déjà son apport sur les phases arrêtées. Aux côtés des cadres, le milieu Angel Gomes a également débuté la rencontre, tandis que le défenseur Taylor Egan-Riley a disputé l'intégralité de la seconde période. Même si ces deux derniers ont été plus discrets, leur présence dès le premier match montre l'intention claire de De Zerbi de les intégrer sans attendre au collectif et à ses principes de jeu.

Comme attendu, Roberto De Zerbi a profité de ce match pour procéder à une large revue d'effectif. Il a aligné deux équipes complètement différentes sur chaque mi-temps, donnant du temps de jeu à pas moins de 22 joueurs. Cette approche lui permet d'observer un maximum d'éléments et de tester différentes associations. Fait notable, il a convoqué et fait jouer des éléments sur lesquels il ne compterait pas forcément, à l'image d'Amine Harit, très actif en seconde période. Cette gestion montre une volonté de partir d'une feuille blanche et de donner sa chance à tout le monde, tout en offrant aux cadres comme aux jeunes une première occasion d'assimiler ses principes de jeu.

Amine Gouiri a connu une première mi-temps frustrante face au but. Signalé hors-jeu ou manquant de réussite dans le dernier geste, il n'a pas réussi à marquer. Cependant, son match est loin d'être négatif. Il s'est mué en passeur décisif à deux reprises, d'abord sur corner pour le but de Medina, puis en décalant parfaitement Greenwood pour le 2-0. Ce repositionnement en créateur, capable de faire jouer les autres, est peut-être une piste intéressante pour De Zerbi. Si l'international algérien doit retrouver son efficacité, sa capacité à participer au jeu et à créer des décalages reste un atout majeur pour l'animation offensive marseillaise.

Avec un score de 5-0 à la pause et une équipe entièrement remaniée, la seconde mi-temps a logiquement baissé en intensité. L'OM n'a pas marqué, et a même concédé sa seule occasion du match sur une erreur de Pol Lirola, bien rattrapée par le gardien De Lange. Néanmoins, cette période a permis de voir des joueurs comme Bilal Nadir et Amine Harit se montrer très actifs et volontaires. Le gardien adverse s'est illustré à plusieurs reprises, empêchant le score d'être plus lourd. C'est la preuve que même avec une équipe largement remaniée, l'OM cherche à imposer sa loi et de se créer des situations, ce qui reste un point positif dans le cadre d'une reprise.