On est jeudi dernier, au sortir du match Lyon - Francfort. Il est 23 heures au Groupama Stadium. Le public scande à l'unisson le nom de Rayan Cherki. Sous la lumière des projecteurs, le maitre à jouer des Gones, du haut de ses 21 ans, se distingue comme l’un des joyaux les plus brillants du football français. Dribbles déroutants, passes lumineuses, buts décisifs : il incarne l’espoir d’un OL en quête de renouveau. Mais au-delà des frontières du Rhône, son talent transcende les simples performances sportives. Il est devenu le centre d’un débat brûlant : Rayan Cherki, ce virtuose d’origine algérienne, jouera-t-il pour la France ou pour les Fennecs ?
Lors d'une intervention sur Canal+, la journaliste Margot Dumont a relancé ce débat avec une déclaration qui a fait l’effet d’un coup de tonnerre : “La tendance est qu’il choisisse l’Algérie.” Une simple phrase, mais qui ravive un dilemme aussi ancien que complexe, celui des joueurs binationaux, écartelés entre le prestige des Bleus et l’appel du cœur.





