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Le cas Luca Zidane : Comment Petkovic a défendu son choix le plus controversé

La nouvelle était attendue, mais elle n'en reste pas moins sujette à débat. Convoqué pour la première fois avec l'équipe nationale d'Algérie, Luca Zidane (27 ans) est au cœur d'une vive polémique.Son changement de nationalité sportive tardif et ses performances en club interrogent une partie des supporters algériens et des observateurs. Ce jeudi, en conférence de presse, le sélectionneur Vladimir Petkovic a fait face aux critiques. Loin de se dérober, il a assumé et justifié une décision qu'il estime réfléchie et bénéfique pour le groupe.

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    "Si je l'ai convoqué, c'est qu'il le mérite"

    Face aux questions sur le niveau de forme du joueur, qui a encaissé 10 buts lors de ses 4 derniers matchs avec Grenade, la réponse de Petkovic a été directe : "Moi je pense que si j'ai le convoqué, c'est qu'il le mérite." Le sélectionneur a insisté sur le fait que le staff suit le gardien "depuis très longtemps" et qu'il est "convaincu qu'avec ses caractéristiques, il peut nous amener d'autres qualités à l'intérieur du groupe." Pour lui, le débat sur une éventuelle hiérarchie de "premier, deuxième ou troisième gardien" n'a pas lieu d'être à ce stade.

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    Une volonté d'"élargir les possibilités"

    Vladimir Petkovic a inscrit ce choix dans une logique plus globale : celle d'ouvrir le groupe à de nouvelles options. "Je veux donner la possibilité d'élargir les possibilités à ce poste", a-t--il expliqué, précisant que le "système d'évaluation" était le même pour tous. L'objectif n'est pas de remettre en cause les gardiens déjà présents, dont il se dit "content", mais de créer une saine concurrence et d'ajouter un profil différent. La convocation de Zidane est donc présentée comme une opportunité, pas comme un désaveu pour les autres.

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    Imperméable à la critique et protecteur envers son joueur

    Conscient de l'agitation médiatique, le technicien suisse a balayé d'un revers de main l'idée d'être influencé par les critiques extérieures. "Je pense avoir démontré depuis que je suis ici que je suis influencé", a-t-il ironisé, avant d'ajouter plus sérieusement : "J'écoute et je prends sur soi-même tout ce qui arrive, j'ai un petit peu de caractère." Il en a même profité pour envoyer un message, estimant que "quand on répète trop souvent le nom d'un joueur (quand on s'acharne sur lui), ce n'est pas bon. Parce que ça peut donner une influence négative." Une manière de protéger son nouveau joueur avant même son arrivée au rassemblement.

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    Un choix assumé, une polémique qui continue

    La conférence de presse de Vladimir Petkovic n'éteindra sans doute pas le débat, mais elle a le mérite de la clarté. Le sélectionneur des Verts assume son choix, le justifie par des raisons sportives et stratégiques, et se place en rempart contre la pression populaire. C'est désormais à Luca Zidane de prouver sur le terrain que la confiance de son coach était justifiée. La balle est dans son camp pour transformer le scepticisme en adhésion.