Le FC Barcelone avait une occasion en or de réduire l’écart avec le Real Madrid après la défaite des Merengues. Mission accomplie, mais non sans mal. Face à une équipe d’Alavés bien décidée à pourrir le match, les hommes d’Hansi Flick ont souffert avant de s’en remettre, encore une fois, à Robert Lewandowski.
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Getty Images SportUne première période indigeste
On savait Alavés accrocheur. On ne savait pas que Barcelone allait se tirer une balle dans le pied en livrant une première mi-temps aussi insipide. Un Barça sans idée, sans rythme, sans créativité. Face à un bloc bas parfaitement organisé, les Catalans ont enchaîné les passes latérales et les imprécisions, sans jamais réussir à emballer le match.
Seul Lamine Yamal a tenté d’apporter un peu de folie, avec une série de dribbles effrénés. Insuffisant. Gavi, lui, a écopé d’un jaune avant d’être contraint de sortir après un violent choc. Bilan ? 45 minutes insupportables et un Camp Nou agacé.
Getty Images SportFlick réagit, Lewandowski délivre
L’entraîneur allemand a compris que ça ne pouvait plus durer. Entrées de Frenkie de Jong et Eric Garcia pour redonner du mouvement et du liant au jeu barcelonais. Immédiatement, les effets se sont fait sentir : plus de vitesse, plus de fluidité, plus de percussion.
Lamine Yamal, bien plus incisif après la pause, a enfin trouvé la faille. Son tir contré s’est transformé en passe décisive involontaire pour Lewandowski, qui a fait parler son flair de buteur pour ouvrir le score. 1-0, enfin un peu d’air.
AFPUne fin de match tendue, mais maîtrisée
Pas question pour Alavés de se résigner. Revigorés par le faible écart, les Basques ont poussé en fin de match. Szczesny a dû s’interposer à plusieurs reprises, tandis que Cubarsí a multiplié les interventions décisives.
Le Barça a tenu bon, non sans trembler. Un succès laborieux, mais précieux, qui permet aux Blaugranas de revenir sur les talons du Real Madrid. La manière laisse à désirer, mais l’essentiel est assuré.



