La fierté de Luis Enrique, la mise en garde des joueurs : Les réactions après Arsenal-PSG !

L'entraîneur parisien était visiblement ravi de la prestation et surtout de l'état d'esprit affiché par ses hommes dans l'enfer de l'Emirates. "On a montré la bonne mentalité, celle qu'on montre chaque jour," a-t-il déclaré en conférence de presse. "C'est un vrai plaisir pour moi l'entraîneur de voir un PSG comme ça." Il a souligné l'importance du but marqué tôt ("important pour la confiance") et a salué "la mentalité et l'ambition incroyables" de son équipe. Pour lui, le groupe a prouvé sa force de caractère : "Les joueurs sont très exigeants. Ils savent ce qu'il faut faire, à contrôler nos émotions."

Si le coach savourait, ses joueurs, eux, martelaient tous le même message de prudence. "Ce n'est pas fini !" a répété Vitinha, désigné homme du match. "C'est très difficile de venir gagner ici [...] il faut faire un grand match au Parc des Princes." Le milieu portugais, tout en étant "heureux du résultat" et fier de la "grande performance collective", a insisté sur la nécessité de rester concentré. Même son de cloche chez Gonçalo Ramos ("Ce n'est pas fini, il reste encore un match"), Joao Neves ("Ce n'est pas fini, c'est seulement la première période") et Achraf Hakimi ("Ce n'est pas fini [...] il reste la seconde à Paris"). Pas d'euphorie excessive dans le vestiaire, la qualification se jouera dans une semaine.

Cette prudence n'empêche pas une grande confiance dans les forces du groupe. Vitinha a souligné la capacité d'adaptation de l'équipe ("même si on n'a pas eu le ballon comme d'habitude") et la force mentale face aux doutes extérieurs ("Il y a des gens qui n'y croient pas mais on s'en fiche"). Joao Neves a abondé : "On sait qu'on est une très bonne équipe mentalement [...] Cette équipe est prête à tout. On peut attaquer et défendre [...] Il faut savoir souffrir." Une solidarité et une force de caractère qui ont permis de tenir bon face à la pression des Gunners en fin de match.

Seule véritable ombre à cette soirée quasi parfaite : la sortie sur blessure d'Ousmane Dembélé en seconde période, visiblement touché aux ischio-jambiers. Interrogé sur la présence de son ailier pour le match retour, Luis Enrique est resté évasif : "Je ne sais pas encore," a-t-il admis, avant de réaffirmer sa confiance dans le groupe : "Mais on est une vraie équipe, si on a Dembélé tant mieux, et sinon, on aura quand même une vraie équipe." Une incertitude qui planera sur la préparation du match retour au Parc des Princes.

Le PSG a donc réalisé une excellente opération en s'imposant à Londres, faisant preuve d'efficacité et d'une grande solidité mentale et défensive. La fierté de Luis Enrique est légitime, mais la réaction unanime de ses joueurs, rappelant que seule la moitié du chemin est faite, témoigne de la maturité de ce groupe. Paris a un pied en finale, mais devra confirmer au Parc, avec ou sans Dembélé, pour enfin briser le plafond de verre des demi-finales.