Pour son grand retour en Ligue des Champions, l'Olympique de Marseille a livré une bataille héroïque mais repart du Santiago Bernabéu avec une défaite (2-1) et d'immenses regrets. Face au grand Real Madrid, les Phocéens ont ouvert le score, ont joué en supériorité numérique, mais ont finalement cédé sur un deuxième penalty très controversé en fin de match. Au coup de sifflet final, la frustration était immense, mais elle se mêlait à une fierté palpable dans les discours de l'entraîneur et des joueurs, convaincus d'avoir été à la hauteur de l'événement, mais lésés par le sort.
Getty Images SportL'OM volé à Madrid ? De Zerbi dénonce un penalty « honteux »
AFPLe coup de gueule de De Zerbi sur le penalty : "C'est honteux !"
Le sentiment d'injustice a été incarné par Roberto De Zerbi. L'entraîneur marseillais n'a pas mâché ses mots en conférence de presse concernant la main de Facundo Medina qui a offert le penalty de la victoire au Real. "Je pense qu'il n'y a pas pénalty, c'est honteux, je suis désolé," a-t-il fulminé. "Et je l'aurais dit si ça avait été de mon côté. Pour moi il n'y a pas pénalty, jamais. Jamais." Un coup de gueule retentissant qui témoigne de l'amertume d'un coach qui estime que le résultat a basculé sur une erreur d'arbitrage.
Getty Images Sport"Fiers de l'équipe" : Le message unanime du camp marseillais
Malgré cette colère, l'autre sentiment qui dominait était la fierté. Une fierté partagée par tous les acteurs marseillais. "Je reste fier de mon équipe, ils ont tout donné sur le terrain," a insisté De Zerbi. Un message repris en chœur par ses joueurs. "Très fier de l’équipe parce qu’on parle d’une des meilleures équipes du monde en face," a déclaré Benjamin Pavard sur Canal+. Le directeur sportif, Mehdi Benatia, a abondé : "Si je suis dans la peau d'un supporter, je serai fier de mon équipe car ils ont tout donné."
Getty Images SportDes regrets tactiques et des occasions manquées
Cette fierté est néanmoins teintée de regrets. Roberto De Zerbi a admis que son équipe aurait pu mieux gérer sa supériorité numérique après l'expulsion de Carvajal : "Après l'expulsion [...] on n'a pas réussi à jouer 20 ou 30 mètres plus haut pour gagner le match. On aurait pu prendre des risques." Une frustration partagée par Timothy Weah : "C'est un peu frustrant, parce qu'on est une équipe de gagnants. Le fait de bien jouer ce soir et de perdre, ce n'est pas trop ça." Les occasions manquées, notamment un face-à-face crucial pour Aubameyang, pèseront lourd au décompte final.
AFP"On les a regardés droit dans les yeux" : Une défaite porteuse d'espoir
Au-delà de la déception, cette performance au Bernabéu a valeur de test réussi. "On les a regardés droit dans les yeux, on peut être fiers de notre performance," a résumé Benjamin Pavard. Pour Mehdi Benatia, ce match est même "de bon augure" pour la suite, estimant que ce qui manque à ce nouvel OM, c'est simplement l'habitude de "jouer cette compétition tous les ans". Cette capacité à rivaliser avec le Real Madrid sur sa pelouse a de quoi renforcer la confiance du groupe.
AFPLa tête haute et déjà tourné vers le PSG
L'OM quitte donc Madrid avec zéro point, mais avec des certitudes et un capital confiance renforcé. La colère de De Zerbi face à un arbitrage jugé défavorable et la fierté unanime du groupe témoignent d'une performance aboutie, malgré les erreurs individuelles. Cette défaite frustrante mais prometteuse doit désormais servir de socle pour la suite, à commencer par le Classique très attendu face au PSG le week-end prochain.
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