Les signaux d’alerte autour de De Bruyne ne datent pas d’hier, et avec le recul, il est tentant de penser que la saison dernière aurait dû être son ultime danse avec City. D’ailleurs, cela a failli être le cas.
En juin dernier, à peine auréolé d’un quatrième titre consécutif en Premier League, il évoquait ouvertement la possibilité d’un départ vers l’Arabie saoudite, alors qu’Al-Ittihad lui faisait les yeux doux. « À mon âge, il faut être ouvert à tout. On parle de montants incroyables pour ce qui pourrait être la fin de ma carrière. Parfois, il faut y réfléchir », confiait-il aux médias belges.
Finalement, De Bruyne a choisi de rester à City pour honorer sa dernière année de contrat, avec la bénédiction de Guardiola. Le mercato estival particulièrement calme des Skyblues, où seuls Ilkay Gündogan et Savinho ont été recrutés, laissait entendre que le technicien catalan croyait encore à une grande saison de son meneur de jeu. Et comment ne pas partager cet espoir, après avoir vu De Bruyne surmonter deux blessures aux ischio-jambiers en l’espace de dix semaines – la seconde nécessitant une opération – et revenir à temps pour guider City vers un nouveau titre avec quatre buts et dix passes décisives en à peine une demi-saison ?
Le milieu belge semblait d’ailleurs être reparti sur de bonnes bases cette saison, disputant presque l’intégralité des trois premiers matchs de City et signant un doublé avec la Belgique contre Israël. Mais tout a basculé à la mi-septembre, lorsqu’il a été victime d’une blessure a priori anodine au bas de l’abdomen contre Brentford…