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Haraldsson guide Lille vers le podium, Monaco à la dérive

Dans le froid du Stade Pierre-Mauroy, Lille a fait plus que s’imposer : il a affirmé ses ambitions. Face à un Monaco à court de souffle, encore marqué par son élimination en Ligue des champions, les Dogues ont livré une partition sérieuse et appliquée, s’offrant une victoire précieuse (2-1) qui leur permet de s’installer, au moins provisoirement, sur le podium de la Ligue 1.

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    Haraldsson, la justesse et la lucidité

    Il y a des joueurs qui, sans faire de bruit, incarnent le tempo d’une équipe. Ce samedi soir, Håkon Haraldsson a été l’homme-clé du LOSC, le métronome d’une formation lilloise disciplinée et réaliste. Deux buts, mais surtout une justesse technique qui a fait toute la différence dans un match où les Monégasques n’ont jamais semblé en mesure d’imposer leur rythme.

    Le premier éclair est venu à la 22e minute. Une séquence collective parfaitement huilée, une passe décisive d’Ngalayel Mukau, et Haraldsson a déclenché une frappe limpide aux vingt mètres. Majecki, impuissant, n’a pu que constater les dégâts. Ce but n’a pas seulement ouvert le score, il a révélé le décalage entre un LOSC entreprenant et un Monaco trop fragile.

    Car les Monégasques n’ont pas tardé à se saborder. Singo, déjà fautif contre Benfica, a offert sur un plateau le deuxième but aux Lillois. Une relance manquée, une intervention brouillonne, et Haraldsson n’a eu qu’à punir cette erreur avec une lucidité glaçante. Monaco, fébrile et hésitant, affichait à nouveau les limites qui l’avaient condamné en Ligue des champions.

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    Monaco, trop d’erreurs et pas assez d’impact

    Pourtant, malgré ces failles, Monaco a eu les opportunités d’exister. Takumi Minamino, opportuniste, a réduit l’écart juste avant la pause, transformant d’une talonnade inspirée une passe de Mika Biereth. Un but qui aurait pu sonner comme un sursaut, mais qui n’a été qu’un sursis.

    L’ASM aurait pu revenir, mais elle n’a jamais su se montrer tranchante. Ben Seghir, en panne de confiance, a manqué une occasion en or à la 31e minute, seul devant Chevalier. Et en seconde période, alors que l’on attendait une révolte, c’est une équipe sans inspiration qui s’est heurtée à un LOSC bien organisé, laissant filer les minutes sans jamais véritablement menacer le gardien lillois.

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    Lille solide, Monaco en panne

    Lille n’a pas tremblé, gérant son avance avec maîtrise, même lorsqu’une faute rugueuse de Benjamin André à la 73e minute aurait pu lui coûter plus qu’un simple carton jaune. Monaco, lui, s’enfonce dans l’irrégularité, incapable de gagner à l’extérieur depuis novembre. Son incapacité à enchaîner compromet sérieusement ses ambitions pour la Ligue des champions.

    Les Dogues, eux, se replacent idéalement. En retrouvant l’élan qui les avait portés en début de saison, ils s’offrent une fin de championnat prometteuse. Ce succès face à un concurrent direct ne leur assure rien, mais il confirme une chose : Lille est prêt à se battre jusqu’au bout pour sa place sur le podium.

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