Enzo Maresca a tout pour être heureux. Il vient de qualifier Chelsea pour une troisième demi-finale consécutive depuis son arrivée à l'été 2024. Il a ramené la Ligue des champions à Stamford Bridge, remporté la Conference League et, surtout, la Coupe du Monde des Clubs, un triomphe qu'il valorise « autant que la C1 ». Pourtant, l'Italien semble porter le poids du monde sur ses épaules. Sa sortie cryptique après la victoire contre Everton, évoquant un manque de soutien interne, a jeté un froid polaire. « En général, en général », a-t-il répété quand on lui a demandé qui il visait.
Ce malaise est d'autant plus étrange que Maresca a réussi là où beaucoup ont échoué : il a gagné. Mais à Chelsea, gagner ne garantit pas la paix. Dès son arrivée, il a dû faire face au scepticisme des fans, nostalgiques d'un Pochettino qui commençait à trouver la bonne formule. Si le chant « We've got our Chelsea back! » a résonné l'hiver dernier, les critiques sur son style de jeu jugé lent et ses rotations excessives n'ont jamais cessé. Aujourd'hui, Maresca semble lassé de devoir prouver sa valeur chaque semaine.





