La parenthèse enchantée du Stade Brestois en Ligue des Champions continue. Après avoir dominé respectivement le Sturm Graz et le Red Bull Salzbourg, la formation finistérienne a réussi la performance de partager les honneurs avec le Bayer Leverkusen (1-1). Une sacrée performance au regard du monde qui sépare ces deux clubs.
Getty
GettyL'entame avait été compliquée
L'équipe d'Eric Roy est donc parvenue à étirer son rêve dans cette épreuve reine du continent. Et son mérite est d'autant plus grand qu'elle a été menée au score dans cette partie. Au bout de 25 premières minutes de jeu très compliquées, les locaux se sont en effet retrouvés menés au score. Florian Wirtz trompait la vigilance de Marco Bizot d'un tir à ras de terre à la suite d'une merveille de passe de Jonas Hoffman.
GettyLe chef d'œuvre de Lees-Melou
Ce but aurait pu plomber le moral des Brestois. Il n'en a rien été. Poussé par leur public, qui a encore une fois rempli l'enceinte du Roudourou, ils ont réussi à revenir dans le match. Il leur a tout de même fallu un exploit individuel pour pouvoir recoller à la marque. Il fut l'œuvre de Pierre Lees-Melou à la 39e minute de jeu. Tout juste revenu à la compétition, le métronome de cette formation signait une reprise remarquable à l'entrée de la surface après une passe de Mahdi Camara. Une autre volée victorieuse pour le SB29, après celle d'Hugo Magnetti face à Sturm Graz.
GettyIl y avait de la place pour la victoire
A 1-1, Brest s'est mis à croire en un exploit. Et celui-ci aurait pu survenir si le gardien allemand ne s'était pas opposé à une frappe de Camara à la 76e. A la 89e, il y a aussi une situation pour Mama Baldé (87e), mais il a manqué son geste technique et a trouvé le petit filet extérieur. Dommage car si le cuir était allé au fond, les Brestois auraient réussi la plus grande performance de l'histoire. Mais, en dépit de ces ratés, ces derniers ont de quoi être fiers de ce qu'ils ont fait. Ils ont fait plus que résister à l'une des meilleures équipes d'Europe. Les 6 minutes de temps additionnel ont été longues, surtout pour ceux qui connaissent le Xabi time, mais elles ont fini par s'écouler sans incidence. La principale frayeur aura été surtout sur un pénalty non sifflé contre Hofmann (88e) et qui a conduit l'arbitre à faire recours à la VAR.
GettyBrest continue à bousculer la hiérarchie
Avec le nul arraché, Brest prend la troisième place de ce classement de C1 à 36 équipes. Il n'est devancé que par Monaco et Aston Villa, en attendant les autres matches de ce mercredi soir. Qui l'eut cru à l'entame de la compétition ? Même s'il reste encore cinq matches à joués, Del Castillo et ses partenaires peuvent croire à la qualification. Pas pour les barrages, mais pour les 8es de finale directement. Le calendrier restant ne sera pas une partie de plaisir, mais avec ce que ce groupe de potes a montré jusqu'ici dans cette Ligue des Champions tous les espoirs sont forcément permis.



