Barça - Olympiacos (6-1) : Le récital de Fermín López avant le Clásico !

Pourtant, la soirée avait débuté par une frayeur, obligeant Szczesny à un arrêt décisif dès la première minute. Mais ce Barça, même diminué, a du talent à revendre. Et ce talent avait un nom ce soir : Fermín López. L'Andalou, omniprésent et jouant avec une justesse folle, a porté son équipe sur ses épaules. Il a d'abord ouvert le score en renard des surfaces (7e), avant de doubler la mise d'une frappe limpide du gauche avant la pause (38e). Il était le guide inspiré d'une équipe encore parfois imprécise, mais dont la force de frappe restait intacte.

Le début de la seconde période fut un concentré de chaos, un drame comme seule la Ligue des Champions sait en écrire. D'abord, un but grec marqué par El Kaabi, initialement annulé pour hors-jeu, puis finalement transformé en penalty par le VAR pour une main préalable d'Eric Garcia. 2-1. Le doute s'installait, fugacement. Car dans la foulée, Hezze, le milieu de l'Olympiacos, était expulsé pour un second carton jaune très sévère (57e). Et presque immédiatement, sur une faute obtenue par Rashford, le VAR accordait un nouveau penalty, cette fois pour le Barça. Lamine Yamal le transformait pour redonner de l'air aux siens (3-1). En dix minutes irrationnelles, le match était définitivement scellé.

En supériorité numérique et totalement libéré de toute pression, le Barça a alors déroulé, transformant la fin de match en une véritable démonstration offensive. L'orgie de buts pouvait commencer. Marcus Rashford, très insistant et enfin récompensé de ses efforts, s'offrait un doublé de frappes surpuissantes, l'une du droit (74e), l'autre de l'extérieur de la surface (79e). Puis, le héros du soir, l'infatigable Fermín López, parachevait son œuvre magistrale en s'offrant un triplé historique (76e). 6-1. La démonstration était totale, le message pour le Clásico à venir était clair.

Cette large victoire est bien plus qu'un simple succès en phase de poules. C'est une injection de confiance massive avant de se déplacer au Santiago Bernabéu. En retrouvant le chemin des filets et le goût d'un football spectaculaire et débridé, le Barça a rappelé à son grand rival qu'il ne fallait jamais l'enterrer, même amoindri. La mission est donc accomplie pour Hansi Flick : son équipe a non seulement gagné, mais elle l'a fait avec la manière, en s'appuyant sur un Fermín López de classe mondiale.

Si tout ne fut pas parfait, notamment en début de match, ce festival offensif est le meilleur des remèdes après une période de doute et la plus belle des préparations avant le choc des titans. Le Barça a retrouvé le sourire, les buts et la confiance. Le Real Madrid est prévenu : ce Barça, même blessé, est loin d'avoir abdiqué.