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Aubameyang, Nadir et les réactions après OM - PFC (5-2)

Le calme après la tempête ? Une semaine après la défaite contre Rennes qui a déclenché une crise avec l’affaire Rabiot - Rowe, l’Olympique de Marseille a retrouvé le sourire ce samedi. Opposé au Paris FC pour la deuxième journée de Ligue 1, le club phocéen a su s’armer de patience avant de venir à bout des Parisiens grâce notamment à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang (5-2). Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de montrer son soulagement au coup de sifflet final, à l’instar de ses coéquipiers dont Bilal Nadir, auteur d’une bonne entrée en seconde mi-temps.

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    Bilal Nadir (milieu de l’OM au micro de BeIN Sports) :

    « Quand je rentre en jeu, il y a 2 buts partout. J'essaie d'emmener mon jeu vers l'avant, de créer des décalages. Par la suite, ça s'est ouvert et on a pu marquer. C'est important (que la jeunesse réponde présent). Malgré les événements qui se sont produits, on montre qu'on a de la qualité. On a tout pour faire une bonne saison, on a oublié ce premier match et tous les événements qui vont avec. Y a la jeunesse, y a les anciens, et ça fait un bon groupe. »

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    Pierre-Emerick Aubameyang (attaquant de l’OM au micro de BeIN Sports) :

    « Ça fait plaisir, super content d'avoir pris cette victoire. C'était important après cette semaine de folie marseillaise. On l'a fait. Le coach nous a bien parlé (avant le match). Il fallait jouer avec confiance, prendre conscience qu'on a une équipe malgré qu'on était un groupe réduit aujourd'hui. Il y a de très bons joueurs avec de grosses qualités. Il fallait être très concentrés, d'autant plus qu'on est à la maison, il fallait faire les efforts ensemble. Il faut répondre présent. 

    (Sur son jeu) Je pense que je suis prêt à tout. Je me sens bien physiquement, je ne suis pas encore à 100% pour jouer un match plein mais ça va venir. Je suis disposé à aider l'équipe. Il faudra bien gérer (la saison) car j'ai pas 20 ans mais je pense que je suis capable de faire pas mal de matchs. J'ai joué quasiment tous les matchs l'an dernier en Arabie Saoudite. Je pense que le coach est à l'écoute et ce sera à moi de faire attention, savoir quand il faut pousser ou souffler. 

    (Sur l'absence de Rabiot) On est tous conscients que... après la saison qu'il a faite l'an dernier, c'est un élément important. Quand il y a un grand joueur en moins, ça se ressent. Aujourd'hui, il faut noter la force du collectif, de savoir que même dans les moments difficiles, quand les grands joueurs sont pas là, on est capables de faire les efforts. »

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    Maxime Lopez (milieu du PFC au micro de BeIN Sports) :

    « C'est très cher payé. Mais je suis fier de mon équipe. On a tenu tête par moments à cette équipe de l'OM qui a connu des perturbations mais qui reste une grande équipe. On leur a tenu tête, on est revenus à 2-2. Mais c'est ce que je disais la semaine dernière, la Ligue 1, c'est pas des blagues. Quand tu fais trop de cadeaux, tu te fais punir et là c'est des joueurs de classe mondiale, les erreurs c'est payé cash. C'est l'apprentissage. C'est un peu sévère, 5-2 ça fait beaucoup. On a eu des occas', on aurait pu leur faire un peu plus mal. C'est comme ça. »

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    Stéphane Gilli (entraineur du PFC au micro de BeIN Sports) :

    « Dans les matchs comme ça de haut niveau, on l'a déjà dit la semaine dernière, on peut pas faire d'erreurs individuelles comme ça, on l'a payé cash. Le premier penalty, il est évitable. Y a trop d'erreurs. On a fait de très bonnes choses, on a la balle du 3-2. On était dans un temps fort et on paie cash une erreur, ça change le match. Après c'est un peu déséquilibré parce qu'à 3-2 j'avais prévu de changer de système, mais c'est un choix. Il faut qu'on apprenne vite. Je pense que c'était cohérent ce qu'on a fait, on les a mis en difficulté, on a 5-6 occasions franches et on met 2 buts. Ils en ont 6-7, ils mettent 5 buts, ils ratent un penalty. Donc voilà. »