Le Bayern Munich doit faire face à un départ inattendu. Présent depuis 2007 au sein du staff médical, Gianni Bianchi va quitter la Bavière. Une décision qui met fin à une longue aventure de dix-huit ans, jalonnée de succès et de fidélité. L’Italien a accepté une nouvelle mission loin de l’Europe, dans un projet qui s’explique aussi par les choix récents d’un ancien cadre du club.
Getty Images SportAprès Coman, un cadre historique du Bayern rejoint Al-Nassr
Getty Images SportL’appel de Coman et d’Al-Nassr
Selon Bild, Bianchi a été sollicité par Kingsley Coman, qui a rejoint Al-Nassr cet été. Le Français a proposé à son ancien physiothérapeute de l’accompagner en Arabie saoudite. Après une courte réflexion, Bianchi a accepté. Son départ illustre l’attraction croissante exercée par la Saudi Pro League, qui séduit désormais non seulement des joueurs de renom mais aussi les membres de leur encadrement.
AFPUne fidélité de près de vingt ans
Arrivé en 2007 avec Luca Toni depuis la Fiorentina, Gianni Bianchi a vu défiler treize entraîneurs au Bayern, d’Ottmar Hitzfeld à Vincent Kompany. Malgré plusieurs sollicitations par le passé, il avait toujours choisi de rester. Miroslav Klose en 2011 ou encore Franck Ribéry en 2019 avaient tenté de le convaincre de les suivre, mais Bianchi avait refusé. Cette fois, l’histoire s’écrit différemment.
Un palmarès impressionnant
Son parcours en Bavière reste marqué par un palmarès hors normes : 14 titres de champion d’Allemagne et deux victoires en Ligue des champions (2013, 2020). En coulisses, il s’était imposé comme une figure respectée du vestiaire, proche des joueurs et apprécié pour son professionnalisme. Sa dernière apparition officielle comme membre du staff munichois aura lieu le 13 septembre prochain, lors de la réception de Hambourg en Bundesliga.
Getty Images SportUn nouveau défi au Moyen-Orient
À 60 ans, Bianchi s’apprête donc à ouvrir un nouveau chapitre. Avant Munich, il avait déjà travaillé pour Palerme et la Fiorentina. Son choix de rejoindre Al-Nassr démontre que son expertise reste recherchée au plus haut niveau. En s’envolant pour Riyad, il ne tourne pas seulement une page personnelle : le Bayern perd l’un de ses repères historiques, témoin discret mais précieux de presque deux décennies de triomphes.



