10 ans de NXGN : Ces 10 pépites qui ont explosé et dépassé toutes les attentes !

Classement NXGN le plus élevé : 20e en 2021

Les défenseurs atteignent souvent leur apogée plus tardivement que les autres joueurs de champ. L’expérience forgée au fil des batailles est précieuse pour les années suivantes. Et quand on réalise que Josko Gvardiol n’a que 23 ans, il est en bonne voie pour marquer son époque.

Lorsqu’il figurait au sommet de la liste NXGN, il était encore en prêt dans son club formateur, le Dinamo Zagreb, après avoir été repéré par les spécialistes en pépites du RB Leipzig. Depuis, son ascension s’est déroulée sans accroc.

Le Croate a déjà raflé neuf trophées majeurs (et un Community Shield pour les puristes) et a été le joueur le plus marquant du parcours de son pays jusqu’au bronze à la Coupe du monde 2022 – seul un certain Lionel Messi lui ayant véritablement fait voir des étoiles au Qatar.

En 2023, il devient le deuxième défenseur le plus cher de l’histoire en rejoignant Manchester City pour 77 millions de livres. Si l’arrière-garde des Skyblues a connu quelques turbulences depuis son arrivée, Gvardiol a, lui, su faire évoluer son jeu. Transformé en latéral offensif sous Pep Guardiola, il a marqué plusieurs bijoux – souvent du pied droit, pourtant son plus faible – et a déjà enrichi l’armoire à trophées mancunienne.

Classement NXGN le plus élevé : 44e en 2017

Le nom de Dušan Vlahović n’est peut-être pas le plus clinquant de cette liste, mais rares sont ceux qui ont dû se battre autant pour réussir. Avec seulement trois buts en 27 matchs sous le maillot du Partizan Belgrade, il ne faisait pas partie des prodiges les plus évidents. Pourtant, la Fiorentina a parié sur lui dès son 18e anniversaire.

Petit à petit, le Serbe s’est acclimaté à son environnement et au poids du maillot violet. Sa première saison en équipe première s’est soldée par un zéro pointé au compteur, mais dès la suivante (2019-20), il trouvait huit fois le chemin des filets en 34 rencontres. À l’issue de l’exercice 2020-21, il était devenu le jeune attaquant le plus prometteur de Serie A, inscrivant 21 buts en 37 matchs malgré les difficultés de la Viola.

Son départ canon en 2021-22 – 20 réalisations en 24 rencontres – a attiré l’attention des rivaux du nord de Londres, Arsenal et Tottenham. Mais Vlahović a finalement préféré rester en Italie et rejoindre la Juventus.

Son passage à Turin a été loin d’être un long fleuve tranquille, entre crises internes et instabilité tactique. Pourtant, l’attaquant a toujours tenu son rang, avec 55 buts en 136 matchs à ce jour. Peu importe les tempêtes que traverse la Juve, Vlahović reste une valeur sûre devant le but. Peut-être que le club ne réalisera son importance que le jour où il partira...

Classement NXGN le plus élevé : 35e en 2022

La Masia continue de produire des talents à un rythme effarant, au point qu’Alejandro Balde, désormais un latéral gauche de premier plan, n’était même pas considéré comme l’un des jeunes les plus prometteurs du Barça lorsqu’il a fait ses premiers pas en équipe première.

Bien sûr, on s’attendait à ce qu’il intègre un jour l’équipe senior et fasse une carrière honorable en Liga. Mais Balde a déjà dépassé de nombreuses attentes. Aujourd’hui, il est un élément clé du groupe d’Hansi Flick, totalisant plus de 100 apparitions sous le maillot blaugrana et ayant déjà remporté trois trophées.

Comme d’autres jeunes, Balde a été propulsé sur le devant de la scène durant l’ère Xavi. Il n’avait peut-être pas l’aura médiatique d’un Pedri ou d’un Gavi, mais il a apporté quelque chose de tout aussi essentiel : la preuve que le Barça n’avait pas besoin de chercher ailleurs pour assurer la succession de Jordi Alba.

À seulement 21 ans, il a encore plus d’une décennie devant lui au plus haut niveau. Et s’il évite les blessures, il a tout pour rester un titulaire indiscutable du Barça pour les années à venir.

Classement NXGN le plus élevé : 39e en 2017

Quand on pense au Real Madrid, Brahim Diaz ne vient pas immédiatement à l’esprit. Pourtant, il est l’un de ces joueurs de l’ombre qui permettent aux Galactiques de briller. Meneur de jeu polyvalent, capable d’évoluer sur les ailes ou dans l’axe, il incarne à la perfection l’état d’esprit « next man up » du club, où chaque joueur doit être prêt à prendre le relais des superstars.

Le parcours de Diaz pour en arriver là est tout aussi intrigant que sa polyvalence. Repéré par Manchester City alors qu’il évoluait encore à Malaga, il quitte l’Andalousie à seulement 16 ans. Mais faute d’un temps de jeu satisfaisant sous Pep Guardiola, il retourne en Espagne en signant au Real Madrid. Les opportunités se font aussi rares au Bernabéu, et il est prêté trois saisons consécutives à l’AC Milan, où il affine son jeu et participe activement au sacre des Rossoneri en Serie A en 2022, mettant fin à une disette de 11 ans.

En 2023, le Real Madrid décide de lui donner une véritable chance en l’intégrant pleinement dans l’effectif de Carlo Ancelotti. Dans le même temps, Diaz fait un choix fort en changeant de nationalité sportive pour représenter le Maroc, devenant un nouveau symbole des Lions de l’Atlas. Son parcours a été mouvementé, mais à seulement 25 ans, il est encore loin d’avoir écrit la dernière page de son histoire.

Classement NXGN le plus élevé : 40e en 2017

Voici un autre joueur dont on attendait un bon niveau, mais qui s’est finalement hissé parmi l’élite mondiale à son poste. Lorsque Achraf Hakimi fait ses débuts en équipe première du Real Madrid sous Zinedine Zidane lors de la saison 2017-18, il semble encore trop tendre pour rivaliser avec Dani Carvajal. Le club décide alors de l’envoyer en prêt au Borussia Dortmund pour deux saisons, et ce passage en Bundesliga va complètement transformer sa carrière.

En Allemagne, Hakimi explose et attire l’attention d’Antonio Conte, qui pousse l’Inter Milan à casser sa tirelire pour l’enrôler en 2020. Sous les ordres du maître tacticien italien, il inscrit sept buts et joue un rôle déterminant dans la conquête du premier Scudetto des Nerazzurri depuis 2010. Mais des difficultés financières forcent le club à le vendre dès l’été suivant.

Dans un mercato marqué par l’arrivée en grande pompe de Lionel Messi, Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma et Georginio Wijnaldum au Paris Saint-Germain, c’est finalement le recrutement d’Hakimi, pour 60 millions d’euros, qui se révélera être la plus grande réussite. Depuis son arrivée dans la capitale française, il est unanimement reconnu comme l’un des meilleurs latéraux droits du monde, même si certains continuent d’amoindrir ses performances en raison du fameux "Ligue 1 tax".

Sur la scène internationale, il s’est imposé comme le leader d’une équipe marocaine historique, emmenant les Lions de l’Atlas jusqu’aux demi-finales de la Coupe du monde 2022 – un exploit jamais réalisé par une nation africaine. Hakimi est la preuve qu’une carrière peut véritablement décoller après un départ du Real Madrid.

Classement NXGN le plus élevé : 37e en 2019

La bataille pour recruter Julián Álvarez alors qu'il brillait sous les couleurs de River Plate a été rude, mais c'est Manchester City qui a raflé la mise. Avant même de poser un pied en Europe en 2022, l’attaquant était déjà vu comme le partenaire idéal de Lionel Messi en sélection argentine, à tel point qu’il a fini par être titulaire lors du sacre mondial en fin d’année.

Son arrivée à City sous les ordres de Pep Guardiola lui a permis d’élargir sa palette. Avant tout un pur numéro 9 en Argentine, il a appris à évoluer en soutien et même sur les ailes à l’Etihad Stadium – un ajustement rendu nécessaire par la présence d’un certain Erling Haaland. Polyvalent et infatigable, il s’est vite bâti une réputation d’attaquant ultra-fiable, capable non seulement de faire les efforts défensifs mais aussi d’être décisif dans les moments-clés.

En deux saisons en Angleterre, il dispute 103 matchs avec les Skyblues, un chiffre impressionnant, mais insuffisant pour combler son ambition. Álvarez voulait être un titulaire indiscutable, et c’est ce désir qui l’a poussé à rejoindre l’Atlético Madrid l’été dernier dans un transfert à 95 millions d’euros. Après un début d’adaptation hésitant, il s’est imposé comme un élément incontournable sous Diego Simeone, devenant le fer de lance des Colchoneros dans leur tentative de bousculer le duopole Barça-Real en Liga.

Simplement, évitez de lui parler de son malheureux penalty manqué…

Classement NXGN le plus élevé : 15e en 2020

Si chaque club de Premier League pouvait cloner son meilleur joueur pour former un XI entièrement composé de lui, alors un Arsenal rempli de Bukayo Saka aurait sans doute toutes les chances de finir champion. À seulement 22 ans, l’ailier anglais ne présente pratiquement aucune faille dans son jeu, et la seule vraie inquiétude pour les supporters des Gunners est le nombre ahurissant de minutes qu’il a déjà accumulées depuis le début de sa carrière. Mais comment s’en priver quand il est aussi exceptionnel ?

Lors de son premier match à la tête d’Arsenal en 2019, Mikel Arteta l’a aligné… en tant qu’arrière gauche. Plus tard, il a tenté de l’installer au milieu de terrain. Pendant un temps, on a pu croire que son avenir se limitait à un rôle de joueur polyvalent, un excellent couteau suisse capable de dépanner un peu partout. Mais Saka a balayé ces doutes en ne cessant de progresser, jusqu’à devenir l’un des ailiers les plus redoutables du football mondial.

Aujourd’hui, il incarne Arsenal à lui seul. Il est le visage du club et, parmi tous les talents qui composent cette génération, il est le plus susceptible d’avoir un jour sa statue devant l’Emirates Stadium aux côtés des légendes comme Arsène Wenger, Tony Adams, Dennis Bergkamp et Thierry Henry. Pour un joueur qui a débuté en tant qu’arrière gauche, ce n’est pas mal du tout, non ?

Classement NXGN le plus élevé : 37e en 2016

Il existe peu de joueurs aussi énigmatiques et imprévisibles qu’Ousmane Dembélé. Formé au Stade Rennais, il a mis du temps à éclore dans les catégories jeunes, ce qui explique son classement modeste en 2016. Pourtant, en l’espace de trois ans, il est passé d’un talent brut en Ligue 1 à l’un des joueurs les plus chers de l’histoire du football. Après seulement une saison au Borussia Dortmund, il devient le successeur désigné de Neymar au FC Barcelone pour la somme astronomique de 145 millions d’euros. Et tout cela alors qu’il ne savait même pas lui-même quel était son pied fort.

Barcelone pensait avoir mis la main sur le joyau ultime : un ailier moderne, imprévisible, dribbleur hors pair et ambidextre. Pourtant, son aventure en Catalogne a été marquée par des blessures à répétition et, selon les médias espagnols, des écarts de conduite en dehors du terrain. Incapable d’enchaîner plus de quelques matchs d’affilée pendant plusieurs années, Dembélé a dû attendre l’arrivée de Xavi pour enfin exploiter son potentiel. En fin de compte, il a quitté le Barça avec sept trophées et semblait être un élément clé du projet avant que le PSG ne vienne frapper à la porte et qu’il exprime son envie de rentrer en France.

Sous les ordres de Luis Enrique, Dembélé est à l’apogée de sa carrière. Il s’épanouit dans un rôle hybride, oscillant entre l’aile et un poste plus axial, et incarne l’un des PSG les plus excitants de ces dernières années. Ah, et n’oublions pas qu’il est champion du monde. Finalement, peut-être que les 145 millions déboursés par le Barça n’étaient pas si fous que ça...

Classement NXGN le plus élevé : 23e en 2017

Lorsqu’un certain Trent Alexander-Arnold a été titularisé contre Manchester United pour sa première apparition en Premier League en janvier 2017, une blague circulait sur les réseaux sociaux : Liverpool aurait accidentellement aligné un député du Parti conservateur britannique. À regarder aujourd’hui son parcours, cette boutade paraît bien ridicule.

Le manque de battage médiatique autour d’Alexander-Arnold en dehors de Merseyside a finalement été une bénédiction pour Liverpool. À l’abri des projecteurs, les Reds ont pu façonner l’un des plus grands talents issus de leur centre de formation. Il n’était pourtant pas surprenant de voir Jürgen Klopp, un entraîneur réputé pour sa confiance en la jeunesse, lui offrir une place dans le onze pour un match aussi prestigieux.

Depuis ce jour, Alexander-Arnold n’a jamais regardé en arrière. À seulement 26 ans, il pourrait déjà prétendre à une place dans l’équipe-type des meilleurs joueurs de l’histoire de Liverpool. Un latéral comme lui, doté d’une créativité, d’une qualité de passe et d’une influence sur le jeu inédites, n’a jamais existé auparavant et ne se reproduira peut-être jamais. Les supporters des Reds n’aimeront pas l’entendre, mais un départ gratuit vers le Real Madrid cet été pourrait être l’ultime étape pour lui permettre d’entrer définitivement dans la légende du football mondial.

Classement NXGN le plus élevé : 33e en 2019

Qui aurait pu prédire qu’un grand gaillard venu de Bryne en Norvège deviendrait le meilleur finisseur de la planète ? Qui aurait imaginé que le fils d’Alfie Haaland, un joueur plutôt anonyme de l’ère pré-Premier League, réduirait le championnat anglais en miettes ?

L’ascension d’Erling Haaland est une histoire fascinante à chaque tournant. Il a d’abord explosé sous Ole Gunnar Solskjaer à Molde, avant d’être repéré par le RB Salzbourg alors qu’il n’était encore qu’un adolescent. Le monde entier l’a découvert lorsqu’il a inscrit neuf des douze buts de la Norvège lors d’une démonstration historique face au Honduras en Coupe du monde U20. Courtisé par Manchester United, il a intelligemment choisi le Borussia Dortmund, où il a affolé l’Europe pendant deux ans et demi avant de sélectionner sa prochaine destination. En 2022, Manchester City – le club de son père – a raflé la mise, et il semble désormais parti pour régner sur l’Etihad Stadium pendant une décennie.

Haaland est aujourd’hui le numéro 9 ultime, un serial buteur qui a déjà inscrit 274 buts en 337 matchs à seulement 24 ans, pulvérisant une myriade de records sur son passage. Il est probablement le Norvégien le plus célèbre du monde, et pourtant son histoire est loin d’être terminée. Il ne lui reste que deux défis à relever : qualifier sa sélection pour un grand tournoi international et décrocher un Ballon d’Or. Pour le reste, il a déjà presque terminé le football, et dire que nous l’avions classé 33e du NXGN en 2019...