Au PSG il y a bien sûr l'attaque de feu, composée des joueurs les plus chers de l'histoire du football. Mais il y aussi le milieu de terrain, solide. Et parmi les milieux, il y a Thiago Motta, le titulaire indiscutable. Pourtant ce n'était pas gagné pour l'international italien à qui on cherchait une doublure pendant le mercato estival.
Kurzawa-Berchiche, un fauteuil pour deux
Et il y en a eu des noms mentionnés pour le remplacer, Fabinho et Danilo Pereira entre autres. Mais aujourd'hui, au sein de l'équipe parisienne, Thiago Motta est le seul véritable 6. Une aubaine pour lui qui peut donc jouer la quasi totalité des rencontres, remplacé quatre fois depuis la reprise du championnat par Matuidi, Pastore et Lo Celso. À l'heure actuelle, il a donc passé 563 minutes sur le terrain en Ligue 1, soit 58 minutes seulement de moins que Rabiot, considéré comme l'un des patrons de ce milieu. Et si le joueur de 35 ans n'a plus le même rythme qu'à ses débuts, ses statistiques parlent pour lui : déjà 1 but de marqué depuis le début de cette saison, un taux de passes réussies de 94,4% et 102 passes par 90 minutes jouées. Défensivement, l'ancien joueur de l'Inter n'a pas à rougir non plus avec 2,4 tacles par match en moyenne. Comme aime le rappeler son entourage : "Thiago est l'un des meilleurs 6 du monde. Sa carrière parle pour lui. À ce niveau, dans une équipe de cette qualité, il est difficile de trouver un 6 aussi offensif mais surtout, il donne de l'identité à cette équipe". Des qualités qui viennent courronner un apport incontestable dans le vestaire.
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Car Motta, c'est surtout un charisme, un moteur dans le groupe. À 35 ans, il en a vécu des expériences, et pas dans n'importe quels groupes : le Barça et l'Inter l'ont forgé. Aujourd'hui vice-capitaine, il prend son rôle très à coeur afin d'aider ses coéquipiers à élever leur niveau. Samedi dernier, à l'issue de la rencontre à Montpellier (0-0), le Brésilien était irrité. Et pas seulement à cause de la pelouse "catastrophique", mais également en raison de la prestation moyenne de son équipe. Et il ne s'est pas gêné de le dire. Heureusement pour lui, "le vestiaire du PSG est un bon vestiaire. Il n'est jamais compliqué d'arranger les petits problèmes dans ce groupe". Celui qui considère le niveau de la Ligue 1 égal à celui de la Serie A se plaît dans ce rôle. Et c'est la raison pour laquelle il a déjà décidé d'arrêter sa carrière à la fin de son contrat (sauf retournement de situation exceptionnel), en juin prochain, afin de devenir entraineur d'une des équipes de jeunes du PSG. Une reconversion évidente pour celui qui sait se faire écouter et respecter.