En fin de contrat avec Créteil, Martin Mimoun (25 ans) a d'abord signé pour deux ans avec le SC Bastia, avec une année en option en cas de montée en Ligue 1. Sauf que la DNCG a rétrogradé le club en National 1 avec perte du statut profesionnel, qui pourrait envoyer le club corse en Nationale 3. Une situation qui a poussé le natif de Compiègne à trouver un nouveau point de chute au... Paris FC. Le milieu devrait faire ses débuts ce mardi face à Brest en Coupe de la Ligue.
INFO GOAL - LYON S'ACTIVE POUR PANAGIOTIS RETSOS (OLYMPIAKOS)
Comment s'est passée votre signature à Bastia, puis votre départ pour le Paris FC ?
Martin Mimoun : Le nouvel entraîneur (Réginald Ray) me voulait déjà au Paris FC en fin de saison avant qu'il arrive à Bastia. Le club a contacté mon agent (Frank Welfringer), puis ils m'ont parlé du projet sportif ensuite. Mon agent s'est mis d'accord contractuellement avec Bastia, j'ai validé et je suis venu passer mes examens médicaux. Tout a été très vite. Puis on est passé de l'espoir de vite remonter en Ligue 1 à la désillusion. J'étais un joueur de Bastia dans les faits, la LFP avait validé mon contrat, mais c'était en attente de l'homologation. On a dû trouver une solution avec le club (résiliation, ndlr) et j'ai pu partir au Paris FC qui me suivait déjà avant que je n'arrive en Corse. J'ai vraiment attendu jusqu'au bout avant de quitter Bastia, je suis triste pour le club. Mais maintenant, je dois me remobiliser pour le Paris FC.
Vous arrivez dans un club avec une tout autre dynamique, comment ça se passe ?
Bien pour l'instant. On s'attend à vivre une saison difficile mais c'est vrai que l'ambiance est bonne. Forcément, quand le club a été promu en Ligue 2, les gens étaient heureux. La situation était un peu difficile à Bastia, c'est différent ici. Maintenant, se dire qu'on a été promu tardivement n'est pas une excuse.
L'objectif du club, c'est le maintien ?
Il faut déjà se dire que la Ligue 2 est une bonne nouvelle et pas un poids que l'on va devoir porter. Il faut faire bonne figure. J'ai aussi des objectifs personnels que je vais garder pour moi en attendant (rires). On a aussi pu voir sur les dernières saisons qu'il y a toujours eu de bonnes surprises. Le club ne m'a pas fait venir parce que je connaissais la Ligue 2, mais parce qu'il pense que j'ai les qualités pour aider le groupe.
Après Laval, la Slovénie et Créteil, le Paris FC représente un nouveau palier pour vous ?
J'ai fait une belle saison à Créteil et je le dois à mon passage en Slovénie (Olimpija Ljubjana). J'ai passé un cap mentalement là-bas. Surtout sur ce qu'il faut faire en dehors du terrain. J'étais un joueur important, donc j'avais un peu de pression. On a été champion, on a disputé le tour préliminaire de la Ligue des champions, on a fait des matches amicaux contre des gros clubs... C'est une expérience qui m'a beaucoup apporté.
