Souvent évoquée mais jamais actée, la perspective d’un rachat des Girondins de Bordeaux par des investisseurs étrangers semble se rapprocher. Il y a trois semaines, le journal l’Équipe annonçait que le fonds d’investissement américain General American Capital Partners LLC était le candidat déclaré à l’acquisition du club. Joseph DaGrosa Jr qui mène ce fond, a déjà discuté à de nombreuses reprises avec Nicolas De Tavernost, propriétaire du club via M6 et Stéphane Martin, le président actuel.
Pour préciser leurs intentions, les investisseurs américains, entourés par de nombreux conseillers, sont en contacts réguliers avec les dirigeants des Girondins. Alors qu’une somme de 72 millions d’euros est annoncée pour le prix de vente, les hommes d’affaire cherchent toujours à convaincre d’autres partenaires de s’engager avec eux pour devenir les nouveaux propriétaires du club bordelais, qui serait ainsi détenu pour la première fois de son histoire par des propriétaires étrangers.
Afin d’accélérer les discussions, les deux parties doivent se voir autour de la rencontre Bordeaux-PSG, programmée le 22 avril prochain. Un journée qui permettra de faire le point sur ce dossier et ainsi de voir si le fond d’investissement présente des garanties financières sur le court mais aussi le moyen terme. Pour l'instant les relations entre les deux parties sont cordiales et la confiance s'est instaurée depuis plusieurs mois. "On a des discussions, on verra si elles aboutissent ou non. En attendant, on va gérer le club comme si on restait 100 ans", avait indiqué De Tavernost à ce sujet dans Sud Ouest?
Le stade, un des centres d'intérêts des investisseurs américains
Cette date n’est pas un hasard puisqu’il s’agit de la dernière grosse affiche à domicile des joueurs de Gustavo Poyet en 2017-2018. Dans une saison bien terne, avec une douzième place actuellement au classement, ce match représente pour les investisseurs l’occasion de voir le Matmut Atlantique dans un grand soir, alors qu’ils désirent faire du stade inauguré en mai 2015 un endroit beaucoup plus attractif qu’il ne le représente à ce jour.

Si rien n’est définitif concernant la volonté des dirigeants bordelais, Nicolas De Tavernost en tête, de céder les Girondins à GACP, cette réunion doit servir à en savoir plus sur la fiabilité des acheteurs potentiels. Pour rappel, l’état-major bordelais avait refusé toutes négociations avec Gerard Lopez, l’homme d’affaires luxembourgeois, qui s’est depuis tourné vers le LOSC. Pour l’instant, le temps leur a donné raison.




