Racisme en Liga, le sacre du PSG,… La prise de parole choquante de Kylian Mbappé

Le 25 août dernier, Kylian Mbappé a vécu un épisode marquant lors d’un déplacement à Oviedo, où il a été pris pour cible, avec Vinicius Junior, par des cris de singe. Interrogé sur cet incident, le Bondynois n’a pas mâché ses mots.

« Je n’ai pas forcément entendu, je l’ai vu la semaine d’après quand c’est sorti dans les médias. C’est quelque chose d’affligeant, on ne doit pas arrêter d’en parler tant que les choses ne changent pas et que les instances ne prennent pas les mesures qu’il faut. On ne devrait même pas en parler en 2025 mais on aura toujours l’énergie de combattre ce genre de comportements », a-t-il expliqué.

Au-delà du racisme, l’attaquant madrilène a également pointé du doigt le rythme effréné imposé aux joueurs par les instances. Il comprend la logique économique qui pousse à multiplier les compétitions, mais refuse le manque de repos.

« Ce qu’on peut combattre nous, ce sont les tranches de repos, c’est difficile de couper. On veut juste avoir plus de temps pour souffler pour avoir une meilleure qualité de matchs. Si ça continue, je pense qu’on va avoir des matchs un peu ternes comme ça se passe dans d’autres sports et ce n’est pas ce qu’on veut », a-t-il estimé.

Ancien joueur du club parisien, Kylian Mbappé n’a pas éludé la question du premier sacre européen du PSG, obtenu quelques mois après son départ. Loin de toute amertume, il a exprimé sa satisfaction.

« Je sais ô combien c’était spécial pour les supporters de gagner ce trophée. C’était la suite logique. On était proches dans les années d’avant et ils ont réussi à faire ce qu’on n’a pas réussi à faire : la dernière marche. Je pense que le club va passer dans une autre sphère et je leur souhaite », a déclaré le champion du monde 2018.

Enfin, Mbappé a évoqué son rôle de capitaine de l’équipe de France et son impatience à disputer une nouvelle Coupe du monde.

« Ce sera une manière différente de vivre une Coupe du monde. Les deux premières que j’ai disputées ne se ressemblaient déjà pas du tout, en tant qu’homme et joueur on change en quatre ans. Et là je serai capitaine, c’est un grand honneur. Je suis impatient », souligne le nouvel homme fort de la Maison Blanche.