Bien que le joueur de l'Athletic Club ait accepté de quitter Bilbao pour rejoindre le Barça, l'accord de 58 millions d'euros continue d'être semé d'embûches, dont la dernière a été expliquée par Mundo Deportivo.
Auparavant, il avait été affirmé que Barcelone avait été « complètement surpris » par une demande de l'agent du joueur concernant l'assurance que celui-ci serait enregistré sans encombre.
Le club catalan a récemment fait l'objet d'une controverse à ce sujet, le transfert de Dani Olmo du RB Leipzig l'été dernier ayant été entaché d'une telle controverse. Le milieu de terrain s'est toutefois vu accorder une clause stipulant qu'il serait libre de quitter le Barça s'il était jugé inéligible pour jouer.
Nico Williams ne bénéficiera pas des mêmes garanties concernant son transfert, selon la source basée à Barcelone.
L'ailier espagnol de 22 ans aurait formulé cette demande, ce qui a conduit à l'enlisement des négociations.
Ni Barcelone ni Nico ne semblent disposés à céder sur cette clause, qui, selon Mundo Deportivo, « a fait surface ces derniers jours ».
Les Blaugrana auraient particulièrement mal pris cette révélation. Elle n'est apparue qu'au moment de la rédaction des contrats et a suscité « un sentiment de mécontentement ».
Si cette nouvelle pourrait susciter l'intérêt du Bayern Munich, qui n'a pas renoncé à recruter l'ailier, et peut-être même d'Arsenal et de Chelsea, dont l'intérêt s'était refroidi car le transfert à Barcelone semblait inévitable, il est probable que l'accord aboutisse.
Nico espère être un joueur du Barça d'ici le week-end, mais le club du Camp Nou ne peut le garantir, car il ne pense pas qu'il pourra être enregistré d'ici là. Il est impatient de ne pas commencer la pré-saison avec l'Athletic le 9 juillet, qu'il considère comme une situation potentiellement délicate
Barcelone ne cédera toutefois pas à sa demande d'une clause lui permettant de partir s'il n'est pas enregistré. Le club du Camp Nou considère cela comme une action imprudente qui pourrait exposer le président Joan Laporta et son conseil d'administration à des risques juridiques.