Le cas de Valverde a été particulièrement marquant, l'Uruguayen ayant été au centre d'une mini-crise. L'international uruguayen est apparu peu impliqué lors de l'échauffement et aurait fini par admettre qu'il n'était « pas à 100% engagé dans la cause », alimentant les rumeurs et les discussions sur son rôle et son état d'esprit au sein de l'équipe.
Quant à Vinicius Junior, il a exprimé un mécontentement visible lors de son remplacement à 20 minutes de la fin du match contre Kairat. Le Brésilien a été vu en train de gesticuler et de se plaindre en quittant le terrain, visiblement en direction de l'entraîneur Xabi Alonso. Cet incident survient dans un contexte où Alonso a eu tendance à laisser Vinicius sur le banc plus souvent que ce à quoi il était habitué.
Cependant, la raison de l'irritation du Brésilien ne pointait pas directement l'entraîneur, mais plutôt les décisions de ses coéquipiers, selon le Diario AS. Vinicius se serait senti trop souvent ignoré dans des situations d'attaque favorables. Deux actions ont particulièrement cristallisé sa frustration :
Arda Guler a choisi de servir un ballon en retrait à Kylian Mbappé en début de seconde période, ignorant Vinicius qui était pourtant bien placé sur le côté.
Juste avant d'être remplacé, Franco Mastantuono a préféré tenter sa chance au tir plutôt que de servir Vinicius.
C'est cette accumulation de choix défavorables qui aurait provoqué la colère du Brésilien. Après la rencontre, Xabi Alonso s'est empressé de désamorcer la controverse. Face à la presse, il a minimisé l'incident : « Ce n'était pas de la colère. Encore un jour… mais pas aujourd'hui. C'est toujours la faute de l'entraîneur. Vini n'était pas une plainte. Il y a eu une remarque que nous avons comprise. » Si la réaction de Vinicius, moins souvent le pivot de l'attaque qu'auparavant, a été examinée de près, il semblerait que son irritation dans ce cas précis était davantage due à une frustration naturelle et inhérente au jeu.