Dans un communiqué ferme rendu par le Tribunal central de Barcelone, un homme a été condamné à une peine de prison, selon Marca.
L'affaire concerne des chants racistes adressés à Williams lors du match de Liga de l'Athletic Club contre l'Espanyol, le 25 janvier 2020.
Outre cette peine, le coupable a également été condamné à une amende de 1 086 €, conformément à un accord avec le parquet.
La décision prévoit également une interdiction de travailler dans les secteurs éducatif et sportif pendant quatre ans et une interdiction de fréquenter un stade de football, quelle que soit sa catégorie, pendant deux ans.
Les notes du tribunal font spécifiquement référence à des « sifflets provenant de la section réservée aux locaux du stade, située dans la 108e section des tribunes, où l'accusé, un ressortissant espagnol, était assis. » Il a agi « avec un mépris évident pour la couleur de peau du joueur ».
« L'accusé a clairement eu des gestes racistes et méprisants envers Williams, ce qui a provoqué chez le footballeur des sentiments de frustration, de honte et d'humiliation, constituant ainsi une violation de ses droits. »
Inaki Williams visé
Dans le cadre de l'enquête initiale, Williams a fait une déclaration au parquet, affirmant que l'incident lui avait causé un sentiment d'« humiliation inacceptable, estimant qu'il pourrait encore se reproduire en 2025 ».
L'incident a suscité une forte attention à l'époque, le match ayant été interrompu après que Williams se soit plaint auprès des arbitres du stade RCDE.
Un deuxième cas d'insultes racistes à l'encontre d'Inaki a eu lieu lors du déplacement contre l'Espanyol en 2022 – et un troisième en 2025 – et fait toujours l'objet d'une enquête par les autorités catalanes.
Le dernier incident en date a permis de tester les mesures de durcissement de la Liga en matière d'incidents racistes dans les stades : le jeu a été interrompu pendant trois minutes, le temps d'un avertissement diffusé par haut-parleurs.