Karim Benzema, unique parmi l'élite

L'idée excite Carlo Ancelotti, qui voit dans l'Uruguayen un extraordinaire renfort pour l'équipe qui vient de devenir championne d'Europe.

Jusqu'à ce que Jose Angel Sanchez lui dise que pour faire face à une telle opération, il faudrait vendre Karim Benzema. La réponse de Carletto a été un "non" catégorique, sans possibilité de débat.

Son numéro 9 est intouchable et il est impossible de trouver un meilleur allié pour Cristiano Ronaldo. C'est donc la fin de l'intérêt pour Luis Suarez.

Huit ans ont passé depuis. Aujourd'hui, Benzema, comme à l'époque, est champion d'Europe. Et le meilleur joueur du monde. Le nouveau capitaine du Real Madrid entame ce qui sera sa 14e saison au club.

Au cours de chacune de ces campagnes, il a été l'attaquant intouchable de tous les entraîneurs qui sont passés par Madrid.

Au cours de ces 14 années au stade Santiago Bernabeu, Benzema a vu comment le poste d'avant-centre a tourné parmi les grands d'Europe.

En attendant l'avenir de Robert Lewandowski, qui a clairement fait savoir qu'il souhaitait quitter le Bayern Munich, c'est depuis l'arrivée de Benzema à Madrid que le poste d'avant-centre est le plus stable.

De l'autre côté, il y a l'Atletico Madrid. Alors que Benzema a construit son histoire en blanc, l'autre côté de la capitale a eu beaucoup d'attaquants.

Lorsque le Real Madrid a présenté Benzema, le numéro 9 de l'Atleti était Diego Forlan, héros cette saison-là avec deux buts contre Fulham en finale de la Ligue Europa.

Puis sont arrivés Falcao, Diego Costa avec David Villa à ses côtés, Mario Mandzukic, Fernando Torres est revenu, Kevin Gameiro, Angel Correa a joué comme attaquant, Alvaro Morata, Suarez, Matheus Cunha...

Le Paris Saint-Germain, notamment, a beaucoup investi dans les avant-centres, sans réaliser le coup qu'il espérait en faisant venir Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani et Mauro Icardi. Mais Benzema reste unique en Europe. Insubmersible.