Mauro Icardi est bien l'homme providentiel du Paris Saint-Germain en ce moment. Et même quand il n'est pas à 100%, l'attaquant argentin arrive à se sortir des griffes adverses pour marquer et mettre la lumière sur lui.
Ce samedi, à Brest (1-2), Thomas Tuchel avait décidé de leur faire souffler. L'entraîneur allemand jugeait son buteur fatigué par l'enchaînement des matches, et les récentes douleurs ressenties par ce dernier l'avaient convaincu d'aligner Edinson Cavani devant. La première titularisation du "Matador" en Ligue 1, depuis le 25 août, et la réception de Toulouse au Parc des Princes (4-0).
Tuchel : "Je sais que c'est dur pour Cavani"
Cavani, déçu de ne pas jouer davantage depuis son retour de blessure, avait l'occasion de montrer qu'il ne lâcherait pas sa place de n°1 si facilement. Il pouvait rebattre un petit peu les cartes. Mais il a traversé la rencontre sans éclat, ne se procurant qu'une occasion franche. Une frappe au sol, après avoir glissé sur un coup-franc d'Angel Di Maria repoussé par la défense brestoise (62e).
De son côté, Icardi, qui l'a remplacé à la 80e, n'a eu besoin que de 5 minutes, et de deux ballons, pour scorer et donner la victoire au PSG. Un contraste énorme qui va de nouveau alimenter le débat sur la concurrence entre les deux hommes.
Getty"Mauro est efficace, c'est bien, confiait Tuchel au micro de Canal+. Je sais que c'est dur pour Cavani, mais c'est comme ça. Les attaquants ont des phases, et lui en traverse une qui est difficile. (...) Les deux ont de la qualité, mais la chance tourne plus en faveur d'Icardi."
Le constat est clair. Et le coach attend maintenant que Cavani, en fin de contrat à la fin de la saison, retrouve de la confiance. Il l'a rappelé après le match. Mais la période est trouble pour l'Uruguayen. Pendant ce temps-là, Icardi a encore mis tout le monde d'accord. Un air de déjà vu, tout simplement.
Benjamin Quarez, au Stade Francis-Le Blé.