Durant l’été, les dirigeants de Chelsea ont fait le choix d’investir massivement sur le marché des transferts, pourtant bien calme suite à la crise du Covid-19. Pas moins de six recrues sont venues renforcer les rangs des Blues pour la modique somme de plus de 250 millions d’euros.
Parmi les nouvelles têtes, Timo Werner en est certainement la tête de gondole. L’attaquant allemand a été recruté pour un peu plus de 52 millions d’euros au RB Leipzig et va connaître sa première expérience à l’étranger. De quoi avoir une certaine pression sur les épaules.
"Chelsea est un grand club qui veut gagner. Je suis un joueur qui veut gagner chaque match. Il est clair que nous voulons gagner des titres."
Le décor est posé par le néo-Blues qui a bien failli ne pas en être un. Car si une arrivée en Premier League était bien dans les tuyaux depuis des mois, Werner était plutôt destiné à rejoindre le Liverpool de son compatriote Jurgen Klopp.
Werner : "La Premier League est le meilleur championnat au monde"
"Oui, lorsque j'ai décidé de quitter Leipzig, j'ai parlé à différents clubs et à côté de Chelsea, j'ai parlé à d'autres clubs", a déclaré Werner lors de sa conférence de presse.
Destiné aux Reds, pourquoi a-t’il finalement rejoint Londres ? La réponse tient en un nom : Frank Lampard. L’ancien milieu de terrain a joué un rôle primordiale dans la signature de l’attaquant si l’on en croit le principal intéressé.
"Il m'a beaucoup appelé, nous avons eu beaucoup de conversations, il m'a envoyé beaucoup de textos mais aussi des vidéos où il pouvait me montrer quel style de football il veut jouer avec moi."
"La conversation avec lui était également très importante, c'est un gars très gentil et calme, qui explique clairement ce qu'il veut et quel est son style de football."
"Il indique clairement que vous êtes non seulement un joueur mais aussi une personne. Il ne te considère pas uniquement comme un footballeur et c'est important pour moi."
Muet contre Brighton lors de la première journée de Premier League, Timo Werner compte rapidement se rattraper. Et pourquoi pas dès ce week-end face à... LIverpool.