Le rêve des supporters lyonnais de voir Luiz Henrique porter les couleurs de l’Olympique Lyonnais semble déjà s’évanouir. L’ailier brésilien de 22 ans, récemment sacré en Copa Libertadores avec Botafogo, suscite de grandes attentes. Mais plusieurs obstacles rendent improbable son arrivée à Lyon, malgré la multipropriété de John Textor, propriétaire des deux clubs.
Le premier frein à ce transfert est lié à un calendrier incompatible. Botafogo, en tant que champion sud-américain, participera à la Coupe du monde des clubs en juin prochain. Luiz Henrique, pièce maîtresse de l’équipe, ne pourra pas quitter son club avant cette échéance cruciale. Une indisponibilité qui repousse d’emblée toute possibilité d’un transfert cet hiver.
Le spectre de la DNCG
Même si un court prêt venait à être envisagé, l’Olympique Lyonnais se heurte à un deuxième obstacle de taille : la DNCG. L’encadrement strict de la masse salariale par le gendarme financier du football français rend quasi impossible l’intégration d’un joueur du calibre de Luiz Henrique. La situation économique du club, déjà tendue, complique toute manœuvre sur le marché des transferts.
Getty ImagesCette combinaison de contraintes sportives et financières semble mettre un terme à une piste pourtant prometteuse. Luiz Henrique ne risque donc pas d'emboiter le pas à son partenaire Thiago Almada, attendu pour débarquer dans le Rhône très prochainement. Pour l’heure, l’OL devra chercher des alternatives, probablement moins coûteuses et moins ambitieuses.
L'OL pas à la hauteur de Luiz Henrique ?
L’échec de cette opération marque une nouvelle désillusion pour les supporters lyonnais, qui espéraient profiter des synergies entre Botafogo et Lyon grâce à la multipropriété de John Textor. Cependant, comme le montre l’exemple récent de Jeffinho, les passerelles entre les deux clubs ne garantissent pas toujours des succès sportifs ou économiques.
En attendant, Luiz Henrique semble destiné à poursuivre sa progression au Brésil, où il aspire à devenir un futur cadre de la Seleção, un objectif que certains considèrent incompatible avec une signature dans un club en pleine reconstruction comme l’OL.