OM - OL, Roberto De Zerbi lance les hostilités

L’OM marque le pas ces dernières semaines. Cela fait désormais trois matchs de suite que le club olympien n’a plus gagné. Eliminé par Lille en 16es de finale de Coupe de France (1-1, 3-4, ap.TAB), l’Olympique de Marseille a été accroché par Strasbourg (1-1) en Ligue 1 avant de s’incliner contre Nice, dimanche dernier (2-0). Un revers qui n’a pas du tout plus à Roberto De Zerbi qui pointe du doigt la prestation de ses joueurs.

« Nice c'est un épisode isolé. Lille en Coupe et Strasbourg, c'est encore à part. On a fait de bonnes performances contre Lille et Strasbourg. On a créé des occasions, on a bien joué, on n'a pas subi. Alors que Nice, on n'a pas bien joué du début à la fin. On n'a pas fait ce qu'on faisait avant », lance le technicien transalpin.

Avec ses dernières contre-performances, l’Olympique de Marseille a vu ses espoirs de titre s’envoler pratiquement. Pire, le club phocéen (2^e, 37 pts) a été relégué à 10 points du PSG (1^er, 47 pts) en Ligue 1. Mais l’OM peut encore maintenir ses chances en se remettant la tête à l’endroit assez vite. Roberto De Zerbi attend d’ailleurs de ses joueurs, une réaction d’orgueil contre l’OL, dimanche.

« Gérer les victoires quand on est une équipe avec un objectif important, c'est plus simple que de gérer les défaites. Il faut qu'on se relève dimanche. On a la chance de pouvoir jouer à domicile contre une équipe forte. C'est ça la beauté du foot : repartir avec une victoire contre un concurrent direct », avance l’entraineur marseillais.

Deuxième meilleure attaque de Ligue 1 avec 40 buts, l’OM marque le pas offensivement ces dernières semaines. Mason Greenwood et les siens n’ont marqué que deux buts lors de trois dernières rencontres, toutes compétitions confondues. Déçu et frustré par le manque de réalisme de ses joueurs, Roberto De Zerbi espère que ces derniers profiteront de l’Olympico face à l’Olympique Lyonnais pour retrouver leur efficacité.

« Ma santé est liée à ces buts et aux occasions. Quand l'équipe ne tire pas ou ne marque pas, ça m'énerve. Au cours des dernières semaines, il y a quelques joueurs importants qui n'ont pas été à 100% au niveau physique pour différentes raisons. Maintenant, il faut vraiment qu'on essaie de mettre de côté ce qui s'est passé. Il y a Lyon et ça passe par les buts. Ce qui m'a énervé dans la seconde période à Nice, c'est qu'on a commencé à attaquer sans ordre avec une espèce d'anarchie sur le terrain. Je me suis fâché avec les joueurs. Cela peut arriver sur une saison de dix mois qu'il y ait un moment où tu n'es pas capable de marquer tout le temps. Des tirs, on en a fait plus que Nice. On a créé les occasions. Mais la sensation, c'est qu'on n'aurait pas marqué en deux jours », confie l’ancien coach de Brighton et Sassuolo.