Les notes de City-PSG : Neymar passe à côté, Marquinhos si précieux

Le Costaricien a parfois manqué de fiabilité dans son jeu au pied et a bien été suppléé par sa défense (5e, 18e, 28e). Il sort tout de même des arrêts importants, dont deux face à Mahrez sur une frappe à ras-de-terre puis une autre à bout portant (33e et 61e). Il ne peut rien sur le but de Sterling (61e).

Malgré quelques interventions importantes, dont une qui sauve clairement Navas (18e), il a été pris à plusieurs reprises au duel, notamment sur tête de Rodri dans les premières minutes du match (5e). Réputé pour ses montées tranchantes, son écho offensif a été quelconque, même s’il s’est plus porté vers l’avant en seconde période. Comme pour Nuno Mendes, il ne peut gérer deux adversaires : Bernardo Silva et Gabriel Jesus, auteur du but vainqueur (2-1, 76e).

Face à l’étouffant pressing des Mancuniens, il a souvent dégagé une sérénité contagieuse. En atteste son placement toujours juste, ses prises de risques à la relance et ses retours salvateurs, notamment sur une frappe de Zinchenko ou des percées de Cancelo et Sterling  (28e, 38e, 70e). Sur le but de Sterling, il anticipe et tente de compenser au premier poteau. Malheureusement, il laisse l’Anglais seul au second qui égalise (61e).

S’il a laissé le soin à son capitaine de s’occuper de la relance quand Manchester City a étouffé Paris, l’international français a sauvé son équipe à de très nombreuses reprises. Que ce soit sur un tacle en extension à l’heure de jeu ou dès l’entame de match pour sauver une tête de Rodri sur sa ligne (5e). En fin de rencontre, il est encore là pour s’occuper de Gabriel Jesus. 

Du haut de ses 19 ans, le Portugais a fait beaucoup de bonnes choses alors que le jeu de City penchait clairement de son côté en première période. Parfois loin au duel avec Mahrez, il s’est tout de même imposé face à lui (13e) ou Bernardo Silva (15e). Offensivement, ses quelques montées ont été tranchantes : la première a amené le premier tir cadré du PSG, la seconde, le but de Mbappé (50e). L’égalisation anglaise vient de son côté mais il ne peut pas et s’occuper de Mahrez et de Walker (61e). Remplacé par Kehrer, visiblement blessé. 

Toujours impliqué et mobile, l’Espagnol a pourtant eu les pires difficultés à sortir du pressing adverse. Et malgré quelques interventions salvatrices, il a perdu beaucoup de ballons en première période, en particulier alors qu’il était dos au jeu ou qu’il tentait de combiner avec Hakimi. Et même sur une passe en retrait simple (8e). Ses projections comme sa volonté de récupérer haut sur les phases de possession sont à souligner.

L’Argentin lance son match en revenant à toute vitesse sur Zinchenko mais pour le reste c’est trop peu. Son activité sans le ballon est clairement insuffisante tout comme ses courses ou sa capacité à proposer des solutions entre les lignes. Placé en sentinelle, il n’a jamais trouvé la verticalité dans ses passes. Sa présence a été plus remarquée, lorsque Paris était plus haut sur le terrain.

Ses vingt premières minutes laissaient entrevoir une performance égale à celle de du match aller, alternant entre montée et compensation pour gérer les deux contre un du côté de Nuno Mendes. Puis à mesure que City étouffait Paris, il n’a jamais su gratter des ballons précieux comme il l'avait fait fin septembre. Remplacé par Di Maria (67e).

Sa première période fut soporifique. Malgré quelques orientations de jeu bien senties, il a passé une grande partie du premier acte à marcher sans jamais offrir de solution pour aider Paris à ressortir le ballon. L’Argentin a mieux commencé le second acte et est impliqué sur le but de Mbappé du début à la fin. Mais ce fut bien tout. 

Sa première période se résume à des tentatives vaines et surtout un duel manqué, sur lequel il envoie le ballon au-dessus de la cage d’Ederson après avoir trop attendu au lieu de s’emmener le ballon (44e). Pour le reste, il est souvent resté collé aux défenseurs mancuniens. Dès le retour des vestiaires, il se rattrape bien et ouvre le score en frappant entre les jambes du gardien citizen (1-0, 50e), quelques décrochages et percées qui n’ont pas permis d’apporter plus de danger. 

Comme Messi, on aurait aimé le voir redescendre pour tenter de proposer des solutions à une équipe qui ne parvenait pas à relancer dans le premier acte. Quand il a touché le ballon, il a été juste mais n’a que rarement pris de risques. Surtout, le Brésilien manque une immense occasion de redonner l’avantage au PSG après un relais avec Di Maria. Seul face à Emerson, il envoie le ballon à côté (74e).