Stephane Roche PSG U19Getty

Youth League - Real-PSG (6-3), Stéphane Roche : "Des périodes de trop grande fragilité"

Les U19 du PSG ne passeront pas la phase de groupes de la Youth League, eux qui ont concédé une quatrième défaite ce mardi sur la pelouse du Real Madrid (6-3) . Un échec sur lequel est revenu l'entraîneur Stéphane Roche après la rencontre.

"Chaque match a eu son histoire , a-t-il estimé au moment de dresser le bilan de la compétition. Cela a été l'ascenseur émotionnel durant ce match, avec une entame très compliquée et derrière une grande réaction. Le plan de jeu mis en place a été complètement réalisé. Cela a permis de revenir dans le match. On a la frappe du 4-1 qui peut peut-être changer la donne."

Mais son équipe a ensuite sombré après avoir été réduite à 10 peu avant l'heure de jeu. "Après, il y a des moments de fragilité. Il y a un carton rouge (Sissako), valable ou pas peu importe, il faut être capable de tenir pendant 10/15 minutes et que les relais prennent la suite. On n'a pas eu le temps de pouvoir faire ça. Comme au match aller, je trouve qu'on a eu de très bonnes périodes et des périodes de trop grande fragilité, sanctionnées par la qualité de l'adversaire."

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"C'est aussi de l'apprentissage..."

Le coach a également évoqué le manque de vécu collectif de son groupe, dont quatre joueurs (Kalimuendo, Pembele, Aouchiche, Kouassi) étaient concernés par le Mondial U17 au Brésil ces dernières semaines. "C'est un groupe qui se retrouve de temps en temps. Il y a du mouvement, quatre joueurs étaient à la Coupe du monde. Il n'y a pas de cycle collectif de l'équipe. Physiquement, on sent qu'il y a eu des temps creux, peut-être que ça ne permet pas d'avoir d'avoir une force collective plus longue. Ceux qui sont rentrés ont amené de la fraîcheur, on a de nouveau eu des occasions. Je retiens ça."

Pour autant, selon lui, l'avenir incertain de joueurs comme Tanguy Kouassi et Adil Aouchiche, n'a pas pesé sur la rencontre. "Cela ne pèse pas sur le terrain, sur le match, c'est sur le quotidien. Dans la réalité de la compétition, il y a des détails qui peuvent ressurgir."

Et de conclure : "La formation est un travail de fond. Arnaud [Kalimuendo] a fait une très bonne Coupe du monde alors qu'il n'était pas prévu. Chacun a son histoire. La formation c'est que les joueurs comprennent la réalité du haut niveau, c'est passer des caps et avoir des repères collectifs. On en a eu mais il faut être capables de vite s'adapter au scenario. C'est aussi de l'apprentissage."

Benjamin Quarez, à Madrid (Espagne).

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