Zinedine Zidane Real Madrid 25042018Getty

Retour de Zidane au Real Madrid | L'histoire dit que les deuxièmes fois sont toujours plus difficiles...

C'est officiel. Zinédine Zidane fait donc son grand retour sur le banc du Real Madrid. Le premier mandat avait été rempli de succès, permettant au technicien d'accéder rapidement au sommet du Vieux Continent. Le second sera un défi encore plus difficile, de son propre aveu. L'histoire le dit : les retours au Real ont rarement été des réussites.

Alfredo Di Stéfano: 1982-1984

Le regretté Don Alfredo a dirigé Madrid en 1982. La première année, il n’a rien gagné, il a été finaliste dans presque toutes les compétitions. Il aussi terminé deuxième de Liga lors de sa seconde année. Puis il est revenu lors de la saison 1990-91, où il n'est resté que 15 matchs après avoir succédé à Toshack. L'histoire s'est mal terminé, car il a été remplacé par le Serbe Radomir Antic.

Leo Beenhakker: 1986-1990

Le Néerlandais a mené trois campagnes complètes avec la Maison Blanche lors de sa première étape, remportant deux Ligas, une Coupe et une Supercoupe. Son équipe a pratiqué un football formidable, mais elle n'a pas assouvi ses ambitions européennes. Le Néerlandais est revenu en 91-92 pour remplacer Antic en février, mais il a perdu la Liga à Tenerife. Encore un retour raté.

La carrière de Zidane au Real Madrid : titres, victoires, déceptions et records

José Antonio Camacho: 1998-2004

Il n'est que 22 jours au Real Madrid. Camacho s'est disputé avec Juan Onieva, le bras droit du président Lorenzo Sanz, et a quitté le club brusquement. En 2004, Florentino Pérez a décidé de le faire revenir. Trois jours plus tard, il présentait sa démission. Il a été remplacé par García Remón. Les deux étapes de Camacho à Madrid ont été un grand fiasco. Il est parti, les deux fois, sans gloire d'un club qu'il a dans le cœur, mais où il n'a pas été en mesure de réussir en tant qu'entraîneur.*

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Real Madrid, Zidane : "J'ai écouté mon coeur"

Fabio Capello: 1996-1997 et 2006-2007

Dans cette catégorie des revenants, l'Italien présente clairement le bilan le plus parlant. Il est arrivé en 1996 et a remporté le championnat au nez et à la barbe du Barça de Ronaldo, avant de partir en juin. Puis en 2006, il a été recruté par Ramón Calderón et, malgré de nombreuses critiques, son équipe s'est à nouveau adjugée la Liga dans un style très efficace, à défaut d'être esthétique. Capello est donc l'exception qui confirme la règle sur les 40 dernières années.

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