Ismaila Sarr rennes Astana Europa League 13122018Getty

Rennes-Astana (2-0) : les réactions après la qualification rennaise

Julien Stéphan (entraîneur du Stade Rennais) : D'abord, j'ai une pensée pour Sabri (Lamouchi). Il ne faut pas oublier que les 5/6e du parcours ont été faits sous sa direction. Il a grandement contribué à la qualification. La grande satisfaction, c'est qu'on a réalisé le match qu'on voulait faire. Mes joueurs ont fait un très gros match, en ne concédant quasiment rien à l'adversaire et en se créant beaucoup d'occasions. Je pense qu'on aurait même pu mener à la mi-temps. Il y a eu beaucoup de maîtrise. C'était un réel plaisir de voir le stade comme ça, ce soir. Le public a été fantastique, il nous a poussé du début à la fin. C'est une belle soirée pour le Stade Rennais et pour la région en général. Mes joueurs ont rendu fier un club, une ville. Et c'est ce que je veux mettre en avant. Ce n'était pas un match pour rentrer dans l'histoire, parce que pour ça il faut gagner des titres. Mais c'était le match pour rentrer dans le coeur des gens. Et mes joueurs sont rentrés dans le coeur des gens ce soir. Il faut savourer parce que ces moments sont rares. Il y a plein de sentiments positifs qui sont dans la tête des joueurs.

M'Baye Niang (attaquant du Stade Rennais) : On a bien préparé ce match, on savait que c'était une finale pour nous. On a abordé ce match sereinement, sachant qu'on allait avoir un public qui allait nous soutenir. On est qualifiés, on va pouvoir se concentrer sur le championnat et la Coupe de la Ligue qui arrive pour bien préparer la Coupe d'Europe. Ce soir, on savait qu'il fallait être patient et qu'on allait aussi avoir un coup de pouce du destin, et c'est ce qui s'est produit. Une ambiance particulière ? On en avait besoin, c'était un grand soir. On sait que le public est important, on les remercie beaucoup.

Benjamin Bourigeaud (milieu du Stade Rennais) : C'est une immense joie d'avoir permis à tout le peuple rennais de se qualifier. On ne voulait pas se jeter dans la gueule du loup. On savait qu'on allait buter sur une équipe très défensive. Ils ont été costauds et il a fallu construire cette victoire. Le penalty ? J'ai choisi un côté et le gardien part du bon côté et la repousse. Je vois Isma qui part donc je prends ça comme une passe décisive. Il était prévu avant le match que je tire, j'ai pris mes responsabilités. Physiquement, on était bien en place. Si on continue comme ça, on peut espérer faire de grandes choses. L'arrivée du coach ? Oui ça a été un déclic dans les têtes. Il faut continuer sur cette dynamique. Sabri Lamouchi ? Au vu de la saison dernière, on lui doit beaucoup. Mais il faut avancer. L'ambiance exceptionnelle ? Oui, on en aura besoin pour les prochains matches à domicile. Les adversaires ? On a envie de rêver et de faire rêver les supporters, peu importe l'adversaire. Ce soir, c'est un soulagement et on est vraiment lessivés. Le coach nous a dit à la mi-temps de rester tranquilles, patients et qu'on aurait des occasions.

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Olivier Létang (président du Stade Rennais) : On a fait le match parfait, la préparation a été de haut niveau. Je suis resté avec le coach et les joueurs. Finalement, sur ce match, on peut légitimement dire que cette victoire n'est pas usurpée. Elle était largement méritée, elle nous ouvre les portes des 16es de finale. Dans la préparation, on avait dit aux joueurs que ce n'était pas un moment historique mais qu'on pouvait rentrer dans le coeur de nos supporters. Il y a un an, je n'avais pas fixé d'objectifs, je voulais juste que tous les supporters du Stade Rennais soient fiers. On travaille beaucoup au quotidien pour vivre des moments comme ça. Une expérience comme celle-ci contribue à faire grandir le club au niveau sportif comme extra-sportif. Jouer une grosse écurie serait fantastique. On va attendre lundi. 

Grigoriy Babayan (entraîneur d'Astana) : On a terminé notre saison le 11 novembre. Mes joueurs ont peut-être perdu leur forme. Un mois de pause, c'est très important. Mais Rennes a été beaucoup plus fort que nous, ça c'est sûr.

Benjamin Quarez, au Roazhon Park.

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