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PSG, Unai Emery : "Il y a le tireur numéro 1 et le tireur numéro 2"

On a vu Di Maria revenir, comment vont les joueurs ?

Unai Emery : Il y a eu de bonnes sensations pour Di Maria et Verratti. La progression de Di Maria est bonne. Pastore continue de travailler avec le kiné. Pour les autres, ils sont prêts mais on verra l'entrainement de demain (vendredi). 

Qui va tirer les penalties désormais ? 

Je comprends l’importance de cette question. La première chose c’est le degré de responsabilité. Ici beaucoup de joueurs comprennent cette responsabilité de tirer les penalties car ils viennent de différents clubs. Ce n’est pas la même chose quand on tire un penalty à 3-0 qu'à 0-0. Les deux qui sont aptes à tirer ces penalties sont Cavani et Neymar. C’est Cavani qui tirait les penalties mais avec l’arrivée de Neymar, cela change la donne. Aujourd’hui, ils sont deux. Il y a le tireur numéro 1 et le tireur numéro 2, je leur dirai directement.

Avec six victoires en six journées, pensez-vous être trop forts pour ce championnat ? 

Le match contre Montpellier sera difficile, c’est une équipe compétitive avec un entraineur très compétitif. C'est un équipe avec beaucoup de discipline. Le PSG a une bonne relation avec Montpellier, qui a une grande histoire dans le championnat de France. Ce sera difficile d’aligner plusieurs victoires, il y a des adversaires difficiles.

Avez-vous reparlé de l’incident du penalty avec les intéressés ? 

J’en ai parlé avec tout le groupe, pas seulement avec Cavani et Neymar. Mais je le redis, les deux joueurs sont désignés pour tirer les penalties. Mais le degré de responsabilité va jouer dans la décision à l'instant T.

Kurzawa est sorti sous les sifflets, Berchiche fait de bonnes entrées, pourrions-nous le voir plus souvent ? 

Le plus important c’est la confiance des joueurs. Je veux qu'il y ait de la concurrence entre les joueurs pour tirer la meilleure performance d'eux. Cette saison, Kurzawa est bon aussi. Il a eu une fin de saison difficile mais cette année ce n’est pas le cas. Il est bon dans le collectif et individuellement. Le plus important c’est que la confiance n’est pas écorchée. Yuri est venu pour cette concurrence dans le couloir gauche. Il est arrivé avec une petite douleur mais désormais il est prêt. Nous avons trois matches importants à venir donc je pense que j’aurais besoin des deux joueurs. 

Pourrait-on également voir Lo Celso ? 

Je suis content de la progression de Giovanni. Il a beaucoup progressé durant les six premiers mois, à son arrivée. Quand il rentre il est bon et c’est grâce à cela qu’il gagne des minutes sur le terrain. En tout cas nous sommes très contents de cette concurrence avec ses partenaires. 

Dani Alves a organisé un diner, est-ce que ces moments sont importants pour le collectif ? 

Oui, j’aime beaucoup cette idée et je suis content qu’il ait fait ça. Que ce soit des déjeuners ou des diners c’est effectivement important. Ils peuvent parler ensemble en dehors des entrainements. J’aime cette mentalité.

Avez-vous peur que des clans puissent se former ? 

Je n’ai pas peur des clans qui peuvent se former par rapport aux affinités selon les nationalités. Le football est plus ouvert de nos jours. L’éducation et la manière dont on a grandi peut nous pousser à avoir plus d’affinités avec des joueurs de même nationalité mais, non je n’ai pas peur. L’entente est bonne dans le groupe. 

Sabrina Belalmi, au Camp des Loges 

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