PSG - Comme latéral ou milieu droit, Dani Alves offrira plus d'une solution à Emery

Dani Alves, c’est un peu Monsieur Plus. Avec lui, le Paris Saint-Germain s’est assuré d’avoir dans ses rangs, un latéral droit de classe mondiale, habitué des joutes européennes mais aussi un joueur polyvalent, capable d’évoluer à plusieurs postes. Installé dans un rôle de latéral droit dans son premier club à Bahia, il l’a occupé le plus clair de son temps au fil de sa carrière : durant six saisons à Séville, puis huit à Barcelone. Digne héritier des latéraux brésiliens comme Cafu et Maicon, il se plaît à se projeter vers l'avant. À la Juventus, il a montré qu’il avait plus d’une corde à son arc en exhibant de réelles aptitudes dans un système différent, sur l'aile droite d'un 4-2-3-1.

PSG - Dani Alves : "Paris a un superbe projet et ça me passionne"

A Turin, tout n’a pourtant pas été si simple pour l’ancien catalan. Après seulement trois mois sous ses nouvelles couleurs, il est victime d’une fracture du péroné gauche après un choc face au Genoa qui le met sur la touche durant de longues semaines. Quasiment quatre mois après cet épisode douloureux, il redevient l’homme à tout faire de Massimiliano Allegri. Ce dernier compte largement sur lui, malgré ses 33 ans. Durant sa seule saison turinoise, Alves a occupé son poste de prédilection à treize reprises toutes compétitions confondues, soit le même total qu’en tant qu’ailier droit lorsque l’entraîneur de la Juve a viré sur un dispositif en 4-2-3-1. Car le technicien transalpin sait aussi à quel point les qualités du natif de Juazeiro peuvent être précieuses en attaque et n’hésite pas à le délocaliser dans une position plus avancée.

À l’aise aussi au milieu

Il faut dire que le poste d’ailier droit, le néo-parisien le connaît plutôt bien. C’est dans ce secteur qu’il a commencé à toucher le ballon au Brésil et apprendre les rudiments du football alors qu’il n’était encore qu’un enfant. Sa vitesse, sa puissance et sa capacité de débordement, Allegri les a utilisées pour mettre ses joueurs offensifs dans les meilleures dispositions. En Ligue des Champions, l’Italien l’a placé au milieu à six reprises, notamment en finale face au Real Madrid, en soutien d’Higuain, aux côtés de Mandzukic et Dybala. Mais c’est lors de la double confrontation face à Monaco en demi-finales qu’il a montré la pleine mesure de son talent. Deux passes décisives délivrées, un but inscrit. Il a été l’un des grands artisans de la qualification des Bianconeri après deux prestations époustouflantes.

Au PSG, il a avant tout été recruté pour renforcer le couloir droit, y apporter sa qualité de centre et servir de rampe de lancement pour ses partenaires de l’attaque. En concurrence avec Thomas Meunier, rien ne dit en revanche, qu’il ne sera pas amené, comme cela a été le cas à Turin, à suppléer Lucas ou Angel Di Maria quand Emery en aura besoin ou dépanner dans une défense à trois, comme il l'a fait à deux reprises en Italie. Finalement, il tentera avant tout de faire du côté droit du Parc des Princes sa nouvelle scène. Et ce, peu importe le costume.