Khaldoon Al MubarakGetty Images

Premier League : Le président de Manchester City tacle Javier Tebas

Très critique vis-à-vis du rachat de Manchester City en 2008 et du lourd investissement généré par l'argent des Emirats Arabes Unis, Javier Tebas, le président de la LFP espagnole, a souligné à plusieurs reprises que l'argent du pétrole constituait une concurrence déloyale. Mais pour Khaldoon al Mubarak, le président de Manchester City, les propos du dirigeant espagnol sont totalement faux et sont même inquiétants. 

"Je crois qu'il y a quelque chose de très grave dans le fait d'introduire la question de l'ethnicité dans la conversation. C'est moche d'utiliser ces méthodes-là. Je trouve ça très perturbant, pour être honnête" a déclaré Moubarak lors d'une interview pour The Guardian.

Sur des questions plus spécifiques, Moubarak a rappelé que le Real Madrid et Barcelone étaient des spécialistes depuis des décennies pour casser les prix du marché, ce qui, selon lui, devrait faire réfléchir Tebas dans ses attaques. "Il dit que nous avons dérégulé le marché. Mais il y a quelque chose d'hypocrite dans cette déclaration. Parce que les gros bouleversements dans le monde des transferts, comme Figo ou Zidane, où ont-ils eu lieu ? " a t-il souligné. 

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"Une attaque claire contre la Premier League"

De plus, le président Citizen assure que la position de Javier Tebas n’est pas seulement contre son club, mais contre l’ensemble de la ligue. "Il y a une attaque claire contre la Premier League, n'oublions pas que c'est la meilleure ligue du monde. (...) J'espère que les gens s'en rendent compte. Je sais qu'ils ne veulent pas tous défendre City, mais au moins, qu'ils défendent le championnat." a t-il expliqué. 

Mais les problèmes ne concernent pas seulement Tebas. Dans ses déclarations, l'homme d'affaires émirati a également évoqué l'envie de ses rivaux. "Avec le succès, vous suscitez toujours une certaine jalousie, une certaine envie, lance-t-il. Ça fait partie du jeu. Mais la réalité, c'est que nous n'avons pas acheté le joueur le plus cher de la Premier League (Pogba), nous n'avons pas non plus acheté le gardien le plus cher (Arrizabalaga), ni le milieu le plus cher, ni même l'attaquant le plus cher (Lukaku). Les gens prennent des décisions, ils doivent les assumer, vivre avec." a conclu al Moubarak. 

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