Cristiano Ronaldo Portugal Estonia Friendly 08062016Getty Images

Portugal - Islande, la star contre le novice

Saint-Etienne accueille ce mardi soir le premier match de ce groupe F, dernier de la première journée de la phase de poules.

Une rencontre qui opposera le Portugal à l'Islande. La Selecçao, habituée des rendez-vous internationaux, demi-finaliste de la dernière édition. En face, les Strákarnir okkar ("Nos hommes" en islandais), qui joueront le tout premier match de l'histoire de ce pays dans un grande compétition internationale, 95 ans après la fondation de sa fédération, 86 après le premier match, 70 après être officiellement reconnu par la FIFA.

Un homme pour une nation, et une nation pour l'histoire

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Les Portugais, qui disposeront de leur onze composé de joueurs connaissant le haut niveau comme Pepe, Joao Moutinho ou le revenant Ricardo Quaresma. Mais surtout, la superstar de cet Euro, le joueur le plus attendu, Cristiano Ronaldo. L'attaquant du Real Madrid, qui vient de remporter la Ligue des champions, inquiète toutefois ses supporters. On le dit blessé, un peu fatigué de cette longue saison. Certains revoient le scénario de 2014 où CR7 arrivait, après une victoire en C1, touché à la cuisse et au genou gauches, et jouait son Mondial sur l'autre jambe uniquement, pour une élimination du Portugal au premier tour. Mais avec la belle performance lors de son seul match de préparation, contre la non-moins modeste équipe d'Estonie (7-0, un doublé), cela a suffit pour rassurer les sceptiques, mais il faudra plus. Car bien que meilleur buteur de l'histoire de son pays, le Merengue n'a jamais réussi à autant performer avec la nation rouge et verte, comme avec son club. Seul l'Euro 2004 et une partie de l'Euro 2012 restent à son actif, comme les moments où il a justifé son statut de triple Ballon d'Or. A lui demain, de faire oublier la parenthèse brésilienne, et de retrouver les jambes de feu, qui ont fait vibrer l'Espagne cette saison, et pétrifiée ce même pays. C'était un soir de juin 2012, en demie, où la Seleçao est tombée face à la Roja, aux tirs au but.

Que dire sur l'Islande ? Dirigée par Lars Lagerback (ex-Suède et Nigéria), une première qualification héroique acquise pour une île à peine peuplée de 330 000 habitants. Menée par le vétéran blond, Eidur Gudjohnsen, qui avait fait le bonheur de Chelsea dans les années 2000, les autres héros s'appellent Gylfi Sigurdsson (Swansea), Birkir Bjarnason (FC Bâle), Kolbeinn Sigthorsson (FC Nantes) ou Alfred Finnbogason (Augsbourg). Des noms qui évoquent quelque chose à ceux qui suivent (très) assidûment le ballon rond, et qui représentent le naissance (?) du football islandais. La génération qui a profité des gymnases et des terrains pratiquables dans son pays, grâce à l'appui de sa fédération. 

Portugal - Islande, c'est ce mardi à Saint-Etienne, au Stade Geoffroy-Guichard à 21 heures.

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