Juninho - Olympique lyonnaisGetty / Romain Lafabregue

OL, Le sentiment de "honte" de Juninho après la claque à Rennes

Epargné jusqu’à présent, Peter Bosz ne vit pas sa meilleure période sur le banc de l’Olympique Lyonnais. Ayant demandé du temps depuis son arrivée, l’entraîneur néerlandais avait plutôt été épargné par les critiques malgré des résultats en dent de scie.

Seulement, les dernières sorties lyonnaises ont quelques peu pointé du doigt certains choix de Bosz. La défaite à Nice il y a deux semaines avait déjà soulevé des questions sur son coaching et la claque infligée par Rennes, dimanche soir, résulte en partie d’un mauvais choix tactique dès le coup d’envoi.

L’ancien entraîneur de l’Ajax n’est pas le seul coupable de cette déroute et c’est un sentiment de « honte » qui se dégageait dans le vestiaire lyonnais à l’issue du match.

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"On a un peu la honte bien sûr. On a été dépassé. En première période, on méritait de perdre 2, 3 zéro. Quand ça nous arrive, il n'y a pas grand-chose à dire, il faut féliciter l'adversaire et assumer qu'on ne peut pas répéter des choses comme ça parce qu'ici c'est le haut niveau", a déclaré Juninho en zone mixte.

Comme souvent dans les périodes compliquées, le directeur sportif lyonnais est monté au front et n’a pas fait dans la langue de bois. S’il se refuse à accabler les joueurs et son entraîneur, le Brésilien estime que la défaite face à Rennes résulte encore et toujours du même problème : le don de soi pour l’autre, notamment en phase défensive.

"On continue à avoir un problème depuis longtemps : on a beaucoup de plaisir quand on a le ballon. Mais on n'a pas de plaisir à défendre l'un pour l'autre. Dans le foot de haut niveau, il faut même être méchant. (...) Nous sommes une équipe, comme l'OM et le PSG, contre laquelle les adversaires aiment jouer."

"Si tu rentres dans un match comme ça, sans avoir ton cœur et ton envie, ça arrive. Par contre, il y a rien de perdu. Quand on prend une leçon, c'est pas grave, c'est la vie, on prend des leçons tous les jours. On va continuer à travailler. J'espère que tous vont assumer. (…)"

"Tous les secteurs n'ont pas fonctionné comme d'habitude. Et quand c'est comme ça, t'as besoin de ton cœur, de lutter, de batailler. T'as besoin de montrer à ton adversaire que t'es là aussi pour gagner le match. Quand les adversaires sentent que tu n'es pas comme ça, ils en profitent."

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