Andrea Raggi, Monaco, Ligue 1

Monaco : Andrea Raggi "avait honte" après la défaite contre le PSG

Deux défaites consécutives. Deux claques qui laissent des traces. L'AS Monaco est un navire qui tangue depuis deux semaines, alors que le sprint final de cette campagne 2017-18 a été lancé. Disposant d'une avance conséquente sur ses poursuivants, le champion de France 2017 a vu les Olympiques revenir à vitesse grand V dans son rétroviseur puisque Lyon et Marseille pointent désormais à un petit point de l'ASM.

Andrea Raggi en a vu d'autres. L'Italien a tout connu depuis son arrivée en Principauté, y compris la Ligue 2 la première année. Il appelle ses troupes à une révolte pour sauver les meubles. "On est tous énervés. On est en difficulté mais on est encore deuxième, on a soixante-dix points et un petit avantage. Il faut rester ensemble, compact. Samedi, on a la première de nos quatre finales (Caen, Saint-Etienne et Troyes, ensuite en Championnat), il faudra la jouer à fond et essayer de gagner", a-t-il expliqué dans des propos relayés par L'Equipe.

"Bien sûr, pas de panique", a-t-il encore clamé. "Si on panique c'est la fin. Il faut prendre conscience qu'on est en difficulté mais on a déjà connu des moments comme celui-là, et on s'en était sortis".

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"On a encore notre destin en mains", a aussi souligné Raggi. "Après, on verra. On avait sept points d'avance, ça veut dire deux jokers. On a aussi perdu le goal-average. On a utilisé nos jokers, il reste quatre matches compliqués pour nous, mais aussi pour Lyon et Marseille. On est bien physiquement, c'est la tête qui va compter. Toute la semaine on a bien travaillé ensemble. Ici, il n'y a pas de problème dans le vestiaire. Mais il faut augmenter la concentration. Ce n'est pas plus mal que le stress et la tension augmentent avant ce match".

Rappelant l'importance de Thomas Lemar, "un mec magnifique", le défenseur met en exergue les vertus mentales de ce groupe. "Je vous dis la vérité. Notre vestiaire est toujours resté compact. Après, dans tous les vestiaires du monde, celui qui joue est content et celui qui ne joue pas n'est pas content. Il n'y a pas un vestiaire où les trente joueurs sont contents de leur situation personnelle. Mais on et toujours ensemble".

Raggi, qui concède "ne pas avoir d'explication", a simplement l'idée de "remettre les têtes dans le bon sens". "Le match à Paris, franchement, c'est dur... La semaine qui a suivi, moi, j'avais vraiment honte, une claque comme celle-ci fait mal à un joueur, à sa carrière, au club... Je ne l'ai pas oubliée, elle reste dedans. Mais ça peut arriver dans le foot. Je me rappelle du Brésil-Allemagne (7-1), après, ça peut passer. La force d'un champion est de regarder dans le futur".

Pour rappel, Monaco affrontera Amiens, Caen, Saint-Etienne et Troyes lors des 4 dernières journées de cette saison 2017-18.

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