Marseille - Florian Thauvin rêve de l'Espagne, mais n'est "pas pressé de partir"

Florian Thauvin réalise sa meilleure saison en Ligue 1. Il le reconnaît volontiers. Auteur de 22 buts et 10 passes décisives en championnat, l'ailier phocéen de 25 ans a accordé un entretien à L'Equipe dans lequel il reconnaît être "un autre homme" par rapport à son premier passage à Marseille, et son départ à Newcastle en 2015.

Revenu au club un an plus tard, en prêt puis en transfert sec, Florian Thauvin ne regrette pas du tout son choix. "Tout le monde m'avait déconseillé de revenir, explique-t-il. C'était comme se jeter dans la gueule du loup. Je me suis bouché les oreilles, je me suis mis au travail, et je me suis imposé une ligne de conduite. Aujourd'hui, je ne le regrette pas."

Ses bonnes prestations lui ont ouvert les portes de l'équipe de France et il ambitionne maintenant de disputer la Coupe du monde, malgré la forte concurrence en sélection. "Il y a beaucoup de très bons joueurs en France, surtout en attaque. Ça prouve qu'on est une nation forte. Cela ne me met pas de pression particulière, sauf celle de donner le meilleur de moi-même et d'être bon tous les week-ends", a-t-il confié dans ce même entretien à L'Equipe.

"Déjà un rêve de porter le maillot de l'équipe de France"

Régulièrement sélectionné par Didier Deschamps, Florian Thauvin ne dispose pas d'un énorme temps de jeu. Ce qu'il a commenté : "Pour être honnête, c'est déjà un rêve de porter le maillot de l'équipe de France. J'aurais aimé montrer plus mais je suis déjà heureux. Ce n'est pas donné à tout le monde de représenter son pays."

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L'ancien Bastiais sera fixé sur son sort pour le Mondial jeudi prochain avec l'annonce de la liste au lendemain de la finale de la Ligue Europa contre l'Atlético de Madrid. Avant peut-être de quitter l'OM, même si l'intéressé assure qu'il n'est "pas pressé de partir".

"J'ai faim de titres, c'est ce qu'on retient en fin de carrière. Il y a un grand match à jouer mercredi. Concernant les autres Championnats, l'Espagne me fait rêver et j'aime bien l'Allemagne, car cela pourrait convenir à mon jeu. Mais je ne me pose pas de questions sur mon futur. J'ai eu un choix à faire dans le passé et j'ai fini par être malheureux (Newcastle, NDLR). À l'avenir, je prendrai bien le temps de réfléchir mais je suis très bien ici", a-t-il conclu.