BROUGHT TO YOU BY
Pep Guardiola, Man City presserGetty

OL-Manchester City, Guardiola : "On a les cartes en main"

Mardi soir, Manchester City défie son seul bourreau de la saison 2018/19, en l'occurrence l'Olympique Lyonnais. Deux mois après s'être fait surprendre à domicile par les Rhodaniens, les Eastlands défient la bande à Genésio chez elle. Vu le démarrage manqué, les Citizens auraient pu aborder ce match avec le couteau sous la gorge mais ça ne sera pas le cas vu que même en cas de faux-pas, ils resteraient en position intéressante pour se qualifier.

Pep Guardiola n'a pas manqué de relever ce point lors du point-presse d'avant-match, indiquant qu'il s'agissait d'un avantage par rapport à l'adversaire. "Quand vous perdez le premier match à la maison dans la phase de groupes, cela peut vite devenir dur. Mais on a fait ce qu'il fallait en gagnant les trois matches suivants pendant qu'aucun de nos adversaires n'a gagné, il n'y a eu que des matches nuls, a-t-il rappelé. Donc on a les cartes en main, et on a de grandes chances de nous qualifier. Mais c'est dangereux : de grandes équipes vont aller en Ligue Europa, cette saison encore".

"Personne n'a la garantie de gagner la Ligue des Champions"

Au Groupama Stadium, les Eastlands vont tenter de prendre leur revanche sur les Lyonnais. S'il se montre confiant, le coach catalan ne considère pas cette partie comme facile. Il n'y a donc aucun risque pour que ses troupes soient prises au dépourvu pour la deuxième fois de suite. "On a perdu le premier match, et on a une chance de nous qualifier demain. Ce dernier mois, on a été tellement bon, on a joué à un très haut niveau, et marqué beaucoup de buts. Nous voulons nous imposer à Lyon, mais cela fait neuf ou dix ans que je suis en Ligue des champions et je n'ai jamais gagné trois matches de groupes à l'extérieur. Donc, je sais à quel point c'est difficile", a souligné Guardiola.

L'article continue ci-dessous

Pour finir, l'ex-coach du Barça a assuré que son équipe restera fidèle à ses principes de jeu quelles que soient les circonstances. Mais que cela ne signifie pas que le jeu de l'adversaire n'est pas étudié et décortiqué à chaque fois dans les détails.  "Personne n'a la garantie de gagner la Ligue des champions, quelle que soit l'option. Donc, je préfère qu'on joue comme on le fait, et mon job est de convaincre les joueurs de me suivre, a-t-il déclaré. Ce qui compte, ce n'est pas d'être offensif ou défensif, c'est de s'adapter. On va jouer contre l'OL, qui est une équipe très forte. On connaît le foot français, il est très fort défensivement. Les Français ont gagné la Coupe du monde en étant si solides défensivement".

Publicité