Gabriel Jesus Manchester CityGetty Images

Manchester City-Bâle 1-2, City perd mais passe avec un but de Gabriel Jesus

Manchester City s'est qualifié, sans surprise et sans forcer son talent face à d'honorables bâlois qui ont produit une prestation plus que correcte à l'Etihad Stadium ce mercredi soir.

Les Citizens ont, comme à leur accoutumée, outrancieusement dominé la possession (75% !) et même marqué les premiers avec une réalisation de Gabriel Jesus dès la 8e minute. C'est sur une impulsion de Sané, qui décale Bernardo Silva sur le flanc droit, que la situation se débloque. L'ancien monégasque y va ensuite de son offrande pour Jesus qui trompe Vaclik du gauche. Manchester City marque, domine, mais ne joue pas bien du tout. Certainement la conséquence de la large revue d'effectif pratriquée par son manager ce soir.

L'équipe de Pep Guardiola, louée pour sa fluidité et ses principes de jeu léchés, n'a rien affiché de tel ce mercredi soir. Et c'est donc logiquement que les visiteurs égaliseront au quart d'heure de jeu quand Elyounoussi trouve le petit filet intérieur de Bravo après une frappe lointaine signée Riveros. City n'est pas pour autant piqué au vif et multiplie les déchets techniques, ce qui a le don de considérablement agacer Guardiola.

L'article continue ci-dessous

Pourtant, la causerie du coah catalan, qu'on imagine bien musclée au repos, n'a rien changé dans le second acte. On retrouve un City pusillanime en défense et manquant d'allant et d'automatismes en attaque. La sanction finira par tomber encore une fois par l'entremise de Suisses déterminés à livrer un baroud d'honneur de qualité. À 20 minutes du terme, et suite à un débordement de Elyounoussi sur le flanc droit, Lang peut faire mouche d'une frappe puissante depuis une position excentrée. Bravo est de nouveau battu.

City tentera bien de mettre du rythme dans les ultimes instants de la partie et à dix inutes de la fin, tente une frappe en force excentrée qui est repoussée par Vaclik.

Mais plus rien ne sera marqué dans cette rencontre. Bâle est récompensé pour son sérieux et son implication, ce qui n'est guère le cas des hommes d'un Pep Guardiola dont le notoire perfectionnisme n'aurgure de rien de bon pour ses joueurs dans le vestiaire après la rencontre. .

Publicité