Mario Lemina SouthamptonGetty

Lemina : "Bielsa m'a permis d'avoir une vision plus large du football"

 Mario Lemina a passé en revue sa carrière et certaines de ses expériences dans un entretien accordé à Eurosport. Le milieu de terrain de Southampton s'est notamment montré marqué par sa relation avec Marcelo Bielsa du côté du Vélodrome.

Marseille et Bielsa : "J'ai passé seulement deux ans à Marseille. Quand je suis arrivé, je pensais rester plus longtemps. La première année, avec Elie Baup a été compliquée mais la suivante avec Marcelo Bielsa a été magnifique. On a découvert un autre OM, plus spectaculaire. Avec le coach, j'ai appris énormément. C'est vraiment très intéressant de travailler sous ses ordres. Quand il est parti, ça a été un choc pour moi et c'est ça qui m'a donné envie de m’en aller.

Il essaie toujours d'allier beau jeu et résultat. Pour lui, la manière est importante. Il ne peut pas se contenter d'une victoire si le jeu n'a pas été attrayant. Il a cru en nous et nous a fait comprendre que si on se mettait au service de l'équipe, on pourrait réaliser de grandes choses. Au travers de discussions, il m'a permis de voir au-delà de mes qualités de base et d'avoir une vision plus large sur le football. Un an avec lui t'apporte énormément, à tous les niveaux"

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Son passage à la Juve : "Comme tout était allé très vite pour moi, j'ai pu combler quelques lacunes, notamment tactiques. Jouer avec de tels joueurs, si expérimentés, tellement au point tactiquement m'a permis de devenir un joueur plus complet. J'ai gagné en concentration. L'exigence est telle à la Juve qu'on ne peut pas perdre le fil pendant un match, on n'a pas le droit. On passait des heures à l'entraînement à travailler, à mettre en place notre jeu, à répéter des exercices. 

Les dirigeants et les coaches voulaient absolument que je reste. Ils comptaient sur moi pour le futur. C'est moi qui ai demandé à partir. J'avais besoin de jouer avec plus de continuité. A 24-25 ans, si tu n'as pas fait une saison pleine, en enchaînant les matches, tu risques de prendre du retard."

Les cris racistes envers Koulibaly lors de Inter-Naples : "Quand j'étais en Italie, je n'ai jamais vécu de telles atrocités. En Angleterre, le public est plus festif, les gens viennent au stade pour vivre un moment de joie et pour chanter ensemble. En Italie, le football est une religion. Les gens supportent leur équipe, insultent et haïssent les autres. C'est dommage car ce n'est qu'un sport. C'est fait pour s'amuser."

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