Zlatko Dalic Croatia World Cup 2018Alex Livesey/Getty

Le sélectionneur de la Croatie chante les louanges de l'Angleterre

Comme lors de la Coupe du monde en France en 1998, la Croatie est parvenue à se hisser en demi-finales du Mondial russe après une série de très belles performances. L'équipe dirigée par Zlatko Dalic sera opposée à une surprenante équipe d'Angleterre, qui vient représenter le plus gros championnat du monde en termes de revenus et de spectacle. Un léger hiatus entre le foot anglais et croate que le tacticien n'a pas manqué de subtilement soulever.

"Nous sommes concentrés sur l'Angleterre, une équipe jeune, de très bonne qualité, qui s'en est sortie facilement contre la Suède, ce sera un adversaire difficile, que nous respectons. Mais nous savons aussi que l'Angleterre analyse notre jeu. Nous les respectons, mais nous croyons dans nos forces et ne craignons personne", a d'abord estimé Zlatko Dalic en conférence de presse ce dimanche.

Un torrent de louanges teinté néanmoins d'une petite critique concernant les immenses moyens de l'adversaire de la sélection croate dans le dernierr carré et son très gros potentiel, surtout quand on le compare à un petit pays comme la Croatie :

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"L'Angleterre est une équipe puissante. L'Angleterre a une Premier League plus forte que notre championnat national. Vous ne vous attendiez peut-être pas à nous retrouver là, mais nous méritons d'être là. C'est déjà un succès d'arriver là. Des grands pays comme l'Argentine, le Brésil, sont déjà en vacances, à la plage. L'Angleterre possède une des meilleures ligues en Europe. Si nous avions l'argent de l'Angleterre, qui sait ce que nous aurions dans nos mains...", a tancé le coach de l'équipe au maillot à damier.

À noter que Tottenham sera le club le plus représenté à l'occasion des demi-finales du Mondial russe. Ainsi, au total, neuf joueurs des Spurs seront concernés parmi les quatre sélections présentes dans le dernier carré de la Coupe du monde. La Premier League est d'ailleurs très présente pour le sprint final en Russie. La Belgique, prochain adversaire des Bleus, peut en attester.

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