Javier Tebas, président de LaLiga, est revenu à la charge pour qualifier sévèrement la Superliga au forum de "Los Desayunos de Europa Press".
"Les tribunaux suisses ne sont pas encore intervenus. Ce qui a été fait est de traiter une mesure de précaution, rien de plus. L'UEFA devra maintenant agir en conséquence, mais les tribunaux suisses ne sont pas encore intervenus. Et maintenant, l'UEFA, avec cette notification, prendra les mesures qu'elle juge appropriées. C'est une manière très précautionneuse où l'autre partie n'a pas encore été entendue, qui serait l'UEFA ou la FIFA", a déclaré le dirigeant espagnol.
"Il reste trois clubs engagés dans la Superligue, ce sont trois naufragés. Laissez-les venir à bon port avec cette mesure de précaution. Sans équipes anglaises, la Superligue ne peut pas fonctionner. Sans les Italiens, sauf la Juve, ça ne peut pas marcher. Maintenant, ils veulent voir s'il y a des situations de monopole à l'UEFA, eh bien d'accord, mais aujourd'hui il est impossible de construire une compétition comme la Superligue.
"J'ai l'habitude des porte-paroles, de tout ça. Si l'UEFA doit retarder son processus de sanction, elle le fera. Les faits qui se sont produits sont là. Peut-être ne cherche-t-elle pas à obtenir une sanction maintenant, mais il se peut qu'elle soit appliquée à l'avenir ou que d'autres mesures de protection puissent être prises, comme cela a été le cas en Italie. Il n'est pas acceptable que des clubs participent à vos compétitions en disposant de beaucoup d'informations et que ces clubs créent à leur tour leur propre compétition."
Concernant la possibilité que le prochain championnat ait un maximum de supporters dans les tribunes, le président de la Liga a commenté : "J'aimerais qu'il y ait 100% de supporters dans les stades à partir du 15 août, mais c'est difficile. En septembre ou octobre, il pourrait y avoir 100% de spectateurs dans les stades du football espagnol."
Enfin, le président de la Liga a évoqué le poste de sélectionneur de la Roja, apportant tout son soutien à Luis Enrique : "J'aime le caractère de Luis Enrique. Je suis avec l'entraîneur. Avec une direction comme celle de Luis Enrique, je pense qu'il faut être optimiste avec la sélection. Sergio Ramos ? Bien sûr, il manque partout, mais c'est l'entraîneur qui prend ses décisions et là, nous ne pouvons pas nous impliquer. Il a fait ce qu'il pense devoir faire."