Nice vs OM, 22/08/21Getty Images

Incidents Nice-OM : six mois ferme requis contre l'agresseur de Payet

C'est ce mercredi que Tony C., supporter de l'OGC Nice, comparaissait pour être entré sur la pelouse de l'Allianz Riviera le 22 août dernier à l'occasion de Nice-OM, avant d'adresser un coup de pied à Dimitri Payet.

Comme lors de son interview au journal L'Equipe après les incidents, Tony C. a reconnu les faits qui lui sont reprochés : « Je suis bien rentré sur le terrain, j'ai mis un coup de pied, puis un joueur de Nice m'a repoussé, je suis revenu en tribune. Je pensais avoir touché Gerson, mais après coup en voyant les images, je touche apparemment Dimitri Payet. »

Le supporter a tenté d'expliquer son geste en disant que « depuis plusieurs années, Dimitri Payet est provocateur par ses gestes et ses paroles. »

L'article continue ci-dessous

Une défense hasardeuse mais le supporter a ensuite exprimé ses profonds regrets et a présenté ses excuses : « J'ai réalisé en tribune, quand j'y suis retourné, que j'ai fait n'importe quoi. [...] J'aimerais m'excuser auprès des enfants, des familles qui étaient au stade ou devant la TV. Ce geste n'a rien à faire sur un terrain de football. »

Présent lors de l'audience, l'avocat de l'OM et de Dimitri Payet a réclamé un euro symbolique pour le préjudice moral et 2000 euros pour les faits reprochés. De son côté, l'avocat de la LFP a réclamé un euro symbolique pour le préjudice moral et 800 euros pour les faits reprochés en ajoutant qu'il faut « éloigner ce type de supporters des terrains pour une longue durée. »

Le procureur a quant lui requis une peine d'un an d'emprisonnement dont six mois avec sursis et une interdiction de stade de trois ans.

Accusé de « violence volontaires en réunion », Tony C. risque selon la loi jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. Le verdict sera rendu le 30 septembre prochain.

L'avocat de Tony C. a expliqué que son client avait « vu rouge » et a demandé de la clémence : « L'opinion publique demande l'interdiction de stade à vie et la peine maximale encourue est de cinq ans. Je ne suis pas sûr qu'il mérite la peine maximale, ce n'est pas une récidive. »

En 2019, Tony C. avait été condamné à une amende de 450 euros à Montpellier pour outrage et rébellion envers des gendarmes à l'entrée du stade.

Publicité