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Eriksson : "Mancini serait excellent comme sélectionneur de l'Italie"

Après avoir longtemps lorgné sur le poste, Roberto Mancini est sur le point d'être enfin nommé sélectionneur de l'Italie. À la suite d'une courte expérience en Russie, du côté de Zénith St-Petersbourg, le technicien transalpin va, sauf revirement de situation, avoir l'opportunité de montrer sa valeur comme patron de la Squadra. Le poste rêvé pour tout sélectionneur italien qui se respecte. Mais est-il armé pour réussir dans ce rôle ? Est-il l'homme qu'il faut pour sortir La Nazionale du  gouffre dans lequel elle se trouve depuis son échec en éliminatoires du Mondial ?

Ces questions-là, Goal les a posées à un ancien mentor de Mancini, Sven Goran Eriksson. Au début des années 2000, le premier nommé, alors novice en tant qu'entraineur, était l'adjoint du second du côté de la Lazio. Le Suédois n'a aucun doute ; si ce mariage est confirmé alors "ça sera une très belle chose pour Mancini, et il réussira à ce poste".

Il n'y a pas que Mancini comme ex-protégé d'Eriksson chez les Biancocelesti et qui a réussi à se faire un nom comme coach. C'est aussi le cas de Simone Inzaghi. Ce dernier est même devenu le digne successeur du Scandinave du côté du Stadio Olimpico. "Je le voyais déjà comme coach lorsqu'il était joueur, a indiqué à son sujet l'ancien sélectionneur de l'Angleterre. Parce qu'en tant que joueur, il était déjà très bon tactiquement. Il pense football et vit football. Et j'ai pu déceler ça". 

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Eriksson est tellement séduit par ce que réalise "Inzaghino" qu'il le voit très bien à la tête d'un club encore plus prestigieux dans le futur : "Il est déjà assez mature pour entrainer un plus grand club. Il en a les qualités". "Quand on parle de lui ou de Roberto Mancini, ce sont vraiment deux entraineurs de classe mondiale", a-t-il ajouté.

Après avoir évoqué ses anciens poulains, Eriksson a aussi donné son avis sur le football italien et la régression de la Serie A depuis l'époque où lui-même y officiait. "Malheureusement, aujourd'hui dans le football, tout est une question d'argent. C'est un fait, et on ne peut rien faire contre ça. Durant ma période là-bas, la Serie A était le meilleur championnat devant l'Angleterre. Aujourd'hui, la Premier League est devenu une superpuissance, a-t-il regretté. Et c'est aussi dommage de voir les stades Italiens à peine remplis parfois. Je pense qu'ils ont besoin de nouvelles infrastructures. Ils ont des stades, qui ne sont plus vraiment des stades de football. Mais, cela dit, l'Italie restera toujours une grande nation de football et je suis sûr que viendra un jour où elle retrouvera sa place d'avant".

Propos recueillis par Naim Beneddra

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